La version française suit

(This is the first in a series of profiles about Stittsville residents who are making a difference in our community and beyond. If you have a suggestion for someone we should interview, please contact us.)

The Black Lives Matter initiative sent shock waves through North America in 2020, following the George Floyd tragedy. Here in Stittsville, many residents took to social media expressing their opinions, some informed and some not so much.

For Stittsville’s Alison Best Danson, the Black Lives Matter campaign lit a spark. Idleness is not part of her personality, and as post after post appeared on social media denying racism in our community, she decided to become an advocate for change.

“I was disheartened by what I was reading in our local Facebook groups,” says Best Danson. “I realized people’s knowledge of the issues was poor. I felt we needed to do more to educate our community.”

To that end, Best Danson created a Facebook group called “Kanata/Stittsville Residents for Racial Justice“.

Membership quickly grew to more than 500 in the initial weeks, to more than 880 current active members. The group focuses on education in a respectful forum.

From discussions by members in the group, the idea of Black Lives Matter lawn signs was born. Best Danson initially purchased 200 signs to be sold with profits going to the Black Youth Help Line. When they quickly sold out, she bought another 50.

Black Lives Matter lawn sign in Stittsville

The group has not limited its scope to just Black-focused initiatives. During October’s Indigenous Month, the group highlighted articles, information and centred education around indigenous people.

“In the new year, we hope to look at other initiatives such as t-shirts and button drives. We will donate profits to local charities,” says Best Danson. They are also considering offering talks and presentations to schools and other organizations.

Originally from Ohio and a woman of colour, Best Danson is not a stranger to racism challenges.  She settled in Stittsville with her family eight years ago, and she wants to help alleviate and eradicate racial injustice in our community.

“People think they know what is going on, or they think racism is not found in Stittsville or Kanata, but it does exist,” she says. “We can change this lack of knowledge through education.”

–by Catherine Musgrove


Faire œuvre utile : Alison Best Danson

(Ce profil est le premier d’une série portant sur des résidents de Stittsville qui se donnent comme mission de changer les choses dans notre communauté et au-delà de celle-ci. Si vous avez une personne à nous proposer pour une entrevue, veuillez communiquer avec nous.)

Le mouvement La vie des Noirs compte a provoqué une onde de choc dans toute l’Amérique du Nord en 2020, après la mort tragique de George Floyd. Ici à Stittsville, de nombreux résidents – certains bien informés et d’autres moins – ont exprimé leurs opinions sur les réseaux sociaux.

La campagne La vie des Noirs compte a allumé une étincelle chez Alison Best Danson, résidente de Stittsville. Comme l’oisiveté ne fait pas partie de sa personnalité et que de nombreux messages niant le racisme dans notre communauté ont déferlé sur les réseaux sociaux, elle a décidé de militer pour le changement.

«J’étais découragée par ce que je lisais dans nos groupes Facebook locaux, déclare Best Danson. J’ai réalisé que les gens connaissaient peu ces enjeux. Je sentais que nous devions faire plus pour sensibiliser les membres de notre communauté. »

C’est pourquoi Best Danson a créé un groupe Facebook appelé « Kanata/Stittsville Residents for Racial Justice » (Résidents de Kanata/Stittsville pour la justice raciale).

Le nombre de membres a augmenté rapidement : il a atteint plus de 500 au cours des premières semaines et on compte présentement plus de 880 membres actifs. Le groupe se concentre sur la sensibilisation des gens, et les discussions se font dans le respect. L’idée d’installer des affiches La vie des Noirs compte devant les résidences a jailli au cours des discussions entre les membres du groupe. Best Danson a d’abord acheté 200 affiches et les profits de la vente de ces dernières ont été versés à la Ligne d’aide pour les jeunes Noirs. Comme elles se sont vendues en un rien de temps, Best Danson en a acheté 50 de plus.

La portée du groupe ne se limite pas aux initiatives axées sur les Noirs. En octobre, Mois national de l’histoire autochtone, il a mis l’accent sur des articles et des renseignements portant sur les Autochtones et a orienté sa sensibilisation vers ces derniers.

« Au cours de la nouvelle année, nous espérons considérer d’autres initiatives, par exemple des t-shirts et des macarons. Nous remettrons les profits à des organismes de bienfaisance de la région », confie Best Danson. Le groupe envisage aussi de donner des causeries et des présentations dans les écoles et d’autres organisations.

Originaire de l’Ohio et femme de couleur, Best Danson connaît bien les embûches liées au racisme. Elle s’est établie à Stittsville avec sa famille il y a huit ans et se donne comme mission de combattre et de supprimer l’injustice sociale dans notre communauté.

« Les gens croient savoir ce qui se passe ou encore ils pensent que le racisme n’existe pas à Stittsville ou à Kanata, mais il existe, conclut-elle. Nous pouvons combler ce manque de connaissances par la sensibilisation. »

– Catherine Musgrove