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(This is the latest in a series of profiles about people in Stittsville who are making a difference in our community and beyond. If you have a suggestion for someone we should interview, please contact us.)

When we look at the beautiful homes surrounding us, high-end vehicles, and line-ups at groceries stores, it may be difficult to imagine west-end families struggling to put food on their tables.

However, an estimated 10,838 individuals living in the west end of Ottawa used food banks in 2019. This is a small total compared to the 80,332 residents who used food banks in Vanier, but the number rose in 2020 due to the pandemic, with more than 400 more calls to Ottawa food banks reported in November 2020 alone.

In our nation’s capital, it is estimated that 53,600 people are food insecure. That means a lot of empty bellies at the end of the day.

These statistics are unacceptable for a group of grade seven students attending the Virtual Academy through OCSB. Many of the students are from Sacred Heart High School.

The Social Entrepreneur Program is a dynamic approach to business and volunteerism https://sites.google.com/ocsb.ca/ocsbsocialentrepreneurs.  Students and educators work collaboratively with experienced volunteer business mentors to research social issues, select a charity, develop a product or service or awareness, and build a social enterprise. All profits from the sale of products or services go to or support the charity chosen.

“We are creating global citizens,” says Clare Grosskleg, business mentor for the program. “These are skills students will not pick up just sitting in a classroom.”

Grosskleg is one of 21 mentors that work with teachers and their classrooms throughout the school board. Their mandate is to guide and advise students in their various projects.

“Students pick their cause and develop an entire business plan to meet the needs of that cause,” says Grosskleg.

Grosskleg has teamed with teacher Michelle Crawford, who had her students choose one of the United Nation’s 17 sustainable development goals.

The students in the Social Entrepreneur program chose Goal 2: Ending Hunger. They created a virtual cookbook with more than 400 recipes, dinner music, videos, and cooking tips. The product is entirely made by the students, including the well-played dinner music. The e-commerce website is easy to use and professionally executed BakingADifference – Baking A Difference (myshopify.com).

All proceeds go to Meals on Wheels. To date, the Baking A Difference initiative has raised almost $2000, equivalent to 400 meals.

Crawford says the students wanted to pick a product requiring no seed money, and this is how the electronic cookbook was born.

“This recipe book is truly innovative. These students have thought of so many ways to make cooking dinner as family fun, educational and delicious,” says Crawford.

“Working on Baking A Difference gave me a chance to feel the sense of accomplishment of doing something important for the community. In addition, I was able to work with amazing people, and I was able to build many good relationships with other classmates while working on the business together, says Maya, a Grade 7 student at Sacred Heart High School.

For students, the experience is unforgettable.

“I think the Social Entrepreneurs Program has been a really fun experience because it helped me learn about what’s going on in the world and how students like us can help,” says Rahul, Grade 7 student.

The website is open for sales until Monday, June 13, and after that donations can be made directly to Meals on Wheels.


Changer les choses : le projet « Baking A Difference » de l’école Sacred Heart

(Voici la plus récente publication de la série de profils de résidents de Stittsville qui apportent leur contribution à notre quartier et à la société en général. Si vous pensez à quelqu’un que nous devrions interviewer, écrivez-nous.)

Lorsqu’on voit les jolies maisons qui nous entourent, les voitures haut de gamme qui passent et les files à l’épicerie, il peut être difficile de croire que les familles de l’ouest d’Ottawa ont de la misère à joindre les deux bouts.

Pourtant, on estime que 10 838 résidents de ce secteur ont recouru aux banques d’alimentation en 2019. Ça peut sembler infime comparativement aux 80 332 résidents qui les utilisent dans le quartier Vanier, mais le nombre d’utilisateurs a augmenté en 2020 en raison de la pandémie. En effet, les banques d’alimentation d’Ottawa ont reçu plus de 400 appels supplémentaires en novembre 2020 seulement…

Dans la capitale nationale, on estime que 53 600 personnes sont dans l’insécurité alimentaire. Cela fait beaucoup de ventres vides à la fin de la journée…

Ces chiffres sont inacceptables pour un groupe d’élèves de 7e année qui fréquentent la Virtual Academy de l’Ottawa Catholic School Board, et dont beaucoup étudient à la Sacred Heart High School.

Le programme d’entrepreneurs sociaux adopte une approche dynamique pour les affaires et le bénévolat. Les élèves et le personnel enseignant collaborent avec des mentors d’affaires chevronnés bénévoles pour repérer les problèmes sociaux, choisir un organisme de bienfaisance, mettre au point un produit, un service ou une activité de sensibilisation, et créer une entreprise sociale. Tous les profits de la vente des produits ou de la prestation des services vont à l’organisme retenu ou servent à le soutenir.

« Nous formons des citoyens du monde, déclare Clare Grosskleg, mentore d’affaires participant au programme. Ce ne sont pas des compétences qui s’acquièrent uniquement en classe. »

Mme Grosskleg est l’une des 21 mentors qui guident et conseillent les enseignants et les élèves du conseil scolaire dans leurs différents projets.

« Les élèves choisissent une cause et préparent un plan d’affaires complet qui répond à ses besoins », affirme Mme Grosskleg.

Mme Grosskleg a fait équipe avec l’enseignante Michelle Crawford, dont les élèves ont choisi l’un des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies.

Les élèves du programme d’entrepreneurs sociaux ont choisi l’objectif 2, « Faim zéro ». Ils ont créé un livre de cuisine virtuel contenant plus de 400 recettes, de la musique, des vidéos et des conseils culinaires. Le produit est l’œuvre des élèves de A à Z, y compris la musique si bien jouée. Le site Web de vente en ligne, Baking A Difference (myshopify.com), d’allure professionnelle, est facile à utiliser.

Tous les produits des ventes sont versés à La Popote roulante. Jusqu’à maintenant, le projet « Baking A Difference » a permis d’amasser presque 2 000 $, ce qui représente 400 repas.

Mme Crawford dit que les élèves voulaient un produit ne nécessitant aucune mise de fonds initiale, d’où l’idée du livre de cuisine électronique.

« Ce livre de recettes est vraiment novateur. Les élèves ont pensé à tellement de façons pour cuisiner en famille de manière amusante, pédagogique et savoureuse », affirme Mme Crawford.

« En participant au projet “Baking A Difference”, j’ai ressenti un sentiment d’accomplissement, j’ai eu l’impression de faire quelque chose d’important pour ma communauté. En plus, j’ai côtoyé des gens merveilleux et j’ai pu nouer plein d’amitiés avec mes camarades de classe, tout en travaillant avec eux à un projet », nous dit Maya, une élève de 7e année de la Sacred Heart High School.

Pour les élèves, il s’agit d’une expérience inoubliable.

« Je vois le programme d’entrepreneurs sociaux comme une expérience réellement amusante qui m’a permis d’en savoir plus sur le monde qui m’entoure et de voir comment des élèves comme nous peuvent contribuer », déclare Rahul, un élève de 7e année.

Le site Web du projet est ouvert pour la vente jusqu’au lundi 13 juin, mais après, les dons pourront être faits directement à La Popote roulante.