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(This is the latest in a series of profiles about Stittsville residents who are making a difference in our community and beyond. If you have a suggestion for someone we should interview, please contact us.)

Last year, 143,000 metric tonnes of waste entered the Ottawa landfill. This number is equivalent to roughly 21,030 adult male African elephants, the largest in the world. In Stittsville alone, six to eight garbage trucks roam our streets picking up curbside waste every week.

On average, the Canadian ecological footprint is 7.25 hectares. This means it takes 7.25 hectares of land and sea throughout the world to support one Canadian.

For Karen Swerdfeger, a Stittsville resident and founder of Eco West Enders, finding a way to reduce our footprint has been a lifetime commitment.

“I grew up in a household where caring for the environment was just part of our every day choices,” says Swerdfeger. “Growing up, the environment was always part of the narrative. My mum and dad’s combined values were a large part of who I became.”

In the Spring of 2019, the Stittsville resident experienced an overwhelming sense of hopelessness when it came to the state of our global environment. She decided to turn that emotion into something positive. Putting thoughts into actions is not new for Swerdfeger, who has a lengthy list of volunteer experiences.

“The state of the planet is always top of mind. I decided to look for like-minded people who wanted to make a difference, a positive change,” she says.

From there, the Eco West Enders was born. They started meeting at the library then virtually, and over six months, they developed a plan for what they wanted to accomplish. The group aims to grow community involvement through events and to promote awareness and purposeful advocacy.

The group’s main focus is consuming less and greening your garden.

Although COVID-19 meant having to alter the planned events, they got creative with delivering their message and partnered with other organizations to help achieve awareness.

One such partner is Earthub. Earthub’s primary goal is to keep items out of the landfill. Things like prescription pill bottles are donated to reuse as medical supplies. Mascara wands are donated to wildlife refuges to use as brushes.

Through Earthub, the Eco West Enders receive plastic drink pouches and certain brands of empty chip bags. These are then upcycled through another partnership with Terra Cycle.  Terra Cycle uses the recycled materials for things like picnic tables and others items.

The partnership with Ecology Ottawa is another partnership helping the Eco West Enders meet their objectives.

“In partnership with Ecology Ottawa, we will be holding a free tree giveaway,” says Swerdfeger.

The event will take place at JoJo’s Stittsville Community Garden on May 8, from 10 a.m. to 12 p.m. Residents can drop by, pick up a tree, and plant it on their property.

Currently, the group is on a future program called fREe Store. Still in the planning stages and looking for support, the store would be run entirely by volunteers.

“Cornwall has done this quite successfully,” says Karen. “The fREe Store is located at the landfill, and residents can drop off their gently used items and pick up items that others have left.”

At the Eco West Enders, interested individuals are invited to be perfectly imperfect.

“Don’t be daunted by the largeness of it all. Everyone is invited to be part of the environment movement, no matter where they are in their journey,” says Swerdfeger. “Environmentalists get a bad rap. But there is a balance, and you don’t need to be radical to make a difference. Start where you are at.”

To contact the group or for more information, visit


Changer les choses : Eco West Enders

(Voici la plus récente publication de la série de profils de résidents de Stittsville qui apportent leur contribution à notre quartier et à la société en général. Si vous pensez que nous devrions interviewer quelqu’un en particulier, écrivez-nous.)

L’an dernier à Ottawa, 143 000 tonnes métriques de déchets ont été envoyées à la décharge. Ce nombre équivaut à environ 21 030 éléphants mâles adultes d’Afrique, les plus grands du monde. Rien qu’à Stittsville, six à huit camions à ordures parcourent nos rues chaque semaine pour la collecte des ordures en bordure de rue.

En moyenne, l’empreinte écologique d’un Canadien est de 7,25 hectares. Cela signifie qu’il faut 7,25 hectares de terre et de mer dans le monde pour faire vivre un seul Canadien.

Pour Karen Swerdfeger, résidente de Stittsville et fondatrice des Eco West Enders, trouver un moyen de réduire notre empreinte écologique est l’engagement de toute une vie.

« J’ai grandi dans un foyer où la protection de l’environnement faisait partie de nos choix quotidiens », déclare Karen Swerdfeger. « En grandissant, l’environnement a toujours fait partie de mon éducation. Les valeurs combinées de mon père et de ma mère ont joué un rôle important dans la personne que je suis devenue. »

Au printemps 2019, cette résidente de Stittsville a éprouvé un immense sentiment de désespoir face à l’état de notre environnement mondial. Elle a décidé de transformer cette émotion en quelque chose de positif. Ce n’est pas la première fois que Karen joint le geste à la parole, elle qui possède une longue liste d’expériences de bénévolat.

« L’état de la planète est toujours au centre de mes préoccupations. J’ai décidé de rechercher des personnes partageant les mêmes idées que moi et désireuses de changer les choses, d’apporter un changement positif », dit-elle.

De là est né le groupe des Eco West Enders. Les membres ont commencé à se réunir à la bibliothèque, puis dans un environnement virtuel, et, pendant six mois, ils ont élaboré un plan décrivant ce qu’ils désiraient accomplir. Le groupe vise à accroître la participation de la communauté par la tenue d’événements et à promouvoir la sensibilisation et la défense résolue des intérêts.

L’objectif principal du groupe est de consommer moins et de verdir son jardin.

Bien que la COVID-19 les ait contraints à modifier les événements prévus, les membres ont fait preuve de créativité pour transmettre leur message et se sont associés à d’autres organisations pour contribuer à la sensibilisation.

L’un de ces partenaires est Earthub. L’objectif premier d’Earthub est d’éviter que les articles ne se retrouvent dans les décharges. Des objets tels que des flacons de médicaments sont offerts sous forme de dons pour être réutilisés comme fournitures médicales. Les tiges à mascara sont offertes aux refuges fauniques qui les utilisent comme brosses.

Grâce à Earthub, les Eco West Enders reçoivent des sachets de boissons en plastique et certaines marques de sacs de croustilles vides. Ces produits sont ensuite recyclés dans le cadre d’un autre partenariat avec Terra Cycle.  Terra Cycle utilise les matériaux recyclés pour fabriquer des objets comme des tables de pique-nique et d’autres articles.

Le partenariat avec Écologie Ottawa en est un autre qui aide les Eco West Enders à atteindre leurs objectifs.

« En partenariat avec Écologie Ottawa, nous tiendrons une distribution gratuite d’arbres », explique Karen Swerdfeger.

L’événement aura lieu au JoJo’s Stittsville Community Garden le 8 mai, de 10 h à 12 h. Les résidents peuvent passer, prendre un arbre et le planter sur leur propriété.

Actuellement, le groupe travaille sur un programme futur appelé le magasin fREe. Bien que le projet en soit encore à l’étape de planification et de recherche de soutien, le magasin serait entièrement géré par des bénévoles.

« Ce programme a très bien fonctionné à Cornwall », déclare Karen. « Le magasin fREe est situé à la décharge, et les résidents peuvent déposer leurs articles ayant peu servi et récupérer des articles que d’autres ont laissés. »

Les Eco West Enders invitent les personnes intéressées à être parfaitement imparfaites.

« Ne vous laissez pas décourager par l’ampleur de tout cela. Toutes les personnes sont invitées à prendre part au mouvement environnemental, peu importe où elles sont rendues dans leur parcours », déclare Karen Swerdfeger. « Les environnementalistes ont mauvaise réputation. Mais il existe un équilibre, et il n’est pas nécessaire d’être radical pour changer les choses. Commencez là où vous en êtes. »

Pour communiquer avec le groupe ou pour obtenir plus d’informations, visitez ces sites