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(This is the latest in a series of profiles about people in Stittsville who are making a difference in our community and beyond. If you have a suggestion for someone we should interview, please contact us.)

Cutting the fabric, threading the needle, and hearing the machine’s hum as it creates something from virtually nothing is a passion for many people. For Karrie Thomas, a Stittsville resident, this passion for sewing has grown into a hobby with purpose.

During 2020, at the heart of the pandemic, Thomas was sewing up a storm and coordinating with others to help in her effort to produce much-needed protection for front-line workers.

In the first several months of operation, the Sewing for Ottawa group made 7,500 scrub caps, 7,300 headbands, 650 mask mates, 28,300 masks, and 82 gowns. The volunteers donated all products to community organizations such as shelters, group homes, nursing homes and schools.

The Facebook group she co-chaired with Jordanna Mcihinney grew to more than 1,000 members who made donations and helped with logistics.

“There was a core group who routinely sewed,” says Thomas. “At the start, it was Jordanna and I exclusively coordinating the efforts. Jordanna Mcilhinney coordinated the east end. As the effort grew, we added other drop offs and pick up points across the city.  For example, we have volunteers in Barrhaven, Greeley, Bells Corners and as far away as Smith Falls. These individuals helped a lot,” she says.

In March of this year, Thomas was presented with a certificate signed by Councillor Glen Gower and Ottawa Mayor Jim Watson to recognize her volunteer work.

Thomas stepped away from the group last fall as life got busy with work and school. However, the work of Sewing for Ottawa does continue under new coordinators.

Stepping away doesn’t mean slowing down for Thomas, however. Instead, she has turned her efforts back to another passion – restoring vintage sewing machines.

“My journey for sewing machine repair began as a passion for vintage machines,” says Thomas. This passion was born from discovering her grandmother’s Singer 201.

The beauty of the machine sparked an interest to save as many vintage machines as she could. After seeking assistance from local repair companies, she decided to learn how to repair them herself. Eventually, that led to obtaining a Level 4 certification as a sewing machine repair technician.

She donates the refurbished machines to local groups or individuals in need.

“If you are an organization or an individual in the community that needs a sewing machine but cannot afford to purchase one, don’t hesitate to get in touch with me.  I will add you to the list for when one becomes available,” says Thomas.

For more on her story and if you want to rescue a sewing machine from your grandmother’s basement or to donate, check out her website at www.skippedstitches.ca

Sewing machine restoration - before Sewing Machine restoration - after

BEFORE AND AFTER: This photo is the oldest machine Karrie Thomas has restored. She found it in a garage at a cottage in Quebec, covered in dirt, mouse nests and droppings with solvent on the base. It’s a Singer VS 2 from 1889.

 

Changer le cours des choses : Karrie Thomas

(Voici le plus récent portrait d’une série consacrée aux gens de Stittsville qui changent le cours des choses dans notre collectivité et au-delà. Si vous avez une suggestion d’une personne que nous pourrions interviewer, faites-nous signe).

Couper le tissu, enfiler l’aiguille et entendre le bourdonnement de la machine alors que l’on crée quelque chose à partir de presque rien est une passion pour de nombreuses personnes. Pour Karrie Thomas, une résidente de Stittsville, cette passion pour la couture s’est transformée en un passe-temps motivé.

En 2020, au cœur de la pandémie, Mme Thomas a fait de la couture sans relâche et a collaboré avec d’autres personnes afin de produire des accessoires de protection dont les travailleurs de première ligne avaient grand besoin.

Au cours des premiers mois d’activité, le groupe Sewing for Ottawa a ainsi confectionné 7 500 coiffes, 7 300 bandeaux, 650 supports de masques, 28 300 masques et 82 blouses. Les bénévoles ont fait don de tous les accessoires à des organismes communautaires tels que des refuges, des foyers de groupe, des maisons de soins infirmiers et des écoles.

Le groupe Facebook qu’elle a co-présidé avec Jordanna Mcihinney est passé à plus de 1 000 membres qui ont fait des dons et aidé à la logistique.

« Il y avait un noyau central qui cousait régulièrement », dit Mme Thomas. « Au début, c’est Jordanna et moi qui coordonnions exclusivement les efforts. Jordanna Mcilhinney coordonnait l’extrémité est. Or, au fur et à mesure que le groupe a pris de l’ampleur, nous avons ajouté d’autres points de dépôt et de ramassage à travers la ville.    Ainsi, nous avions des bénévoles à Barrhaven, Greeley, Bells Corners et aussi loin que Smith Falls. Ces personnes nous ont beaucoup aidés », ajoute-t-elle.

En mars dernier, Mme Thomas a reçu un certificat signé par le conseiller Glen Gower et le maire d’Ottawa Jim Watson en reconnaissance de son travail bénévole.

Mme Thomas s’est éloignée du groupe l’automne dernier, car elle était très occupée par son travail et ses études. Cependant, Sewing for Ottawa poursuit son œuvre sous la direction de nouveaux coordonnateurs.

Le fait de s’éloigner ne signifie pas pour autant un ralentissement pour Mme Thomas. Au contraire, elle s’est tournée vers une autre passion : la restauration de machines à coudre anciennes.

« Mon parcours en réparation de machines à coudre a commencé par une passion pour les machines anciennes », explique Mme Thomas. Cette passion est née lorsqu’elle a découvert la Singer 201 de sa grand-mère.

La beauté de la machine a suscité chez elle un intérêt pour sauver autant de machines anciennes que possible. Après avoir demandé l’aide d’entreprises de réparation locales, elle a décidé d’apprendre à les réparer elle-même. Cela l’a finalement menée à l’obtention d’une certification de niveau 4 en tant que technicienne en réparation de machines à coudre.

Elle fait don des machines remises à neuf à des groupes locaux ou à des personnes dans le besoin.

« Si vous êtes un organisme ou un membre de la communauté qui a besoin d’une machine à coudre, mais qui n’a pas les moyens d’en acheter une, n’hésitez pas à communiquer avec moi. Je vous ajouterai à la liste d’attente », dit Mme Thomas.

Pour en savoir plus sur son histoire ou, encore, si vous voulez sauver une machine à coudre qui dort dans la cave de votre grand-mère ou en faire don, consultez son site Web à l’adresse www.skippedstitches.ca.

AVANT ET APRÈS : Cette photo montre la plus ancienne machine que Karrie Thomas a restaurée. Elle l’a trouvée dans le garage d’un chalet au Québec, couverte de saleté, de nids et d’excréments de souris ainsi que de solvant sur la base. Il s’agit d’une Singer VS 2 datant de 1889.