(PHOTO: Stephen “Buddha” Leafloor with his son Aaron at a BluePrintForLife workshop./Stephen « Buddha » Leafloor avec son fils Aaron lors d’un atelier de BluePrintForLife))
La version française suit
(This is the latest in a series of profiles about Stittsville residents who are making a difference in our community and beyond. If you have a suggestion for someone we should interview, please contact us.)
Wouldn’t it be great if life had a simple blueprint to follow, taking us through life step by step?
For Stephen “Buddha” Leafloor, founder of BluePrintForLife, creating a pathway for youth to follow is the start of providing tools to navigate life. BluePrintForLife uses a unique blend of hip hop culture and culturally appropriate applications to address individual and community needs.
Leafloor is Stittsville’s very own hip hop legend. Having started dancing at the age of 15 (he is now 61), he rose to fame in the dance community by achieving accolades and awards for his dancing prowess. He has performed for James Brown, Rapper Ice-T, Grandmaster Flash, the Black Eyed Peas and George Clinton. His dancing has been featured on MuchMusic, in assorted music videos and several documentaries. He has also performed privately for the Kirov Ballet of Russia and opened for La La La Human Steps at Canada’s National Arts Center. On numerous occasions, Leafloor has consulted and run workshops for Cirque Du Soleil.
For Leafloor, some of his more prominent achievements came after his dancing career. He is now most notably known for what he brings to mental health among youth, and soon, the senior community.
Combining his love and knowledge of hip hop culture and incorporating it into a detailed and enlightened approach to addressing mental health challenges, he and his team are in high demand.
Leafloor has a Masters in Social Work (MSW) and more than 30-years of experience in the areas of probation, wilderness programs, street youth at risk, residential group homes, child protection and community outreach.
He is held in high regard for his work in remote northern communities and across the country. For 2012 he was selected as one of Canada’s Top “45 over 45” for Zoomers magazine. He is also a published author in publications regarding healing and hip hop. In 2016, he was awarded the Meritorious Service Cross by Canada’s Governor General David Johnson.
When he was awarded the Ontario Trillium Grant, it allowed him to increase his work in the Ottawa region. With the grant money, he was able to bring his unique approach to nearby schools, including Stittsville’s own Robert Banting Alternative School.
“The time spent at Robert Banting was inspiring for everyone,” says Leafloor. Using spoken poetry, drumming, meditation, and other methods, the students and teachers who participated were led on a five-day healing journey.
“One of the coordinating teachers commented that the entire school community felt the effects of the program. The kids were so vulnerable, so beautiful. They opened up with passion and honesty,” he adds. Three of the students are now part of Leafloor’s team.
“The system needs to be paying attention. We need to look at things differently and have a different conversation. We can’t prod along with traditional thinking and ways.”
Further to his work with youth, Leafloor is taking this healing approach to the senior community and is hoping to start right here at home in Stittsville. Following COVID protocols, the new program will bring his unique plan to a segment of our population often overlooked.
“I am 61. I started thinking that I will be a part of this senior community, and I don’t want bingo and Karaoke. These are easy ones to do. I want to bring seniors the opportunity to feel youthful again, to connect.”
The seniors program will use journalling tools, music, poetry to open doors to life experience and unresolved angst.
“The seniors initiative will bring people together and build community and voice.”
For Leafloor, his motivation is obvious. His family and the personal impact he feels with the community inspires him to continue his work and think outside the box.
His son Aaron, 31, has Down syndrome, and Leafloor has been able to bring him onto the BluePrint team. Aaron’s contribution has been beyond measure. He also has two daughters Alexandra, 33, and Sarah, 26. His wife, Susan, is a special needs resource teacher.
“We learn from kids; we are forever students because of them,” he says. “They are beautiful and open.”
Delivering an in-depth social work message and giving youth a voice through hip hop means the BluePrintForLife programming appeals to the youth and is community-focused.
His program has impacted more than 5,000 youth in more than 120 projects in First Nations and Inuit Communities and Canada’s inner cities. Because of his outstanding contribution, he was appointed as an “Ashoka Fellow” for Canada. Ashoka is one of the world’s most prestigious organizations for international outreach.
“I believe in hope because I have felt it in my gut. I’ve seen it.”
For more information on Leafloor and his work, please take the time to visit his website at www.blueprintforlife.ca
Changer les choses : Stephen « Buddha » Leafloor
(Ce profil est le tout dernier d’une série portant sur des résidents de Stittsville qui se sont donné comme mission de changer les choses dans notre communauté et au-delà de celle-ci. Si vous avez une personne à nous proposer pour une entrevue, veuillez nous contacter.)
Ne serait-il pas formidable de disposer d’un plan simple à suivre pour nous faire progresser dans la vie, pas à pas?
Pour Stephen « Buddha » Leafloor, fondateur de BluePrintForLife, créer un parcours à suivre pour les jeunes est le début de la démarche consistant à leur procurer les outils nécessaires pour naviguer dans la vie. BluePrintForLife s’inspire d’un mélange unique de culture hip‑hop et d’applications adaptées culturellement pour répondre aux besoins des personnes et des communautés.
À Stittsville, Stephen Leafloor est une vraie légende du hip-hop. Il a commencé à danser à l’âge de 15 ans (il en a aujourd’hui 61) et s’est rendu célèbre dans le milieu de la danse en obtenant de multiples distinctions et prix et des récompenses pour ses prouesses. Il a dansé en première partie aux spectacles de James Brown, du rapper Ice-T, de Grandmaster Flash, des Black Eyed Peas et de George Clinton. Ses chorégraphies ont été présentées à MuchMusic, ainsi que dans divers vidéoclips musicaux et plusieurs documentaires. Il s’est également produit en privé pour le Ballet Kirov de Russie et a fait la première partie de La La La Human Steps au Centre national des Arts du Canada. À de nombreuses occasions, M. Leafloor a été expert‑conseil et a dirigé des ateliers pour le Cirque Du Soleil.
Photo : Élèves participant à un atelier de BluePrintForLife à la Frederick Banting Alternative School à Stittsville.
Leafloor considère que certaines de ses réalisations les plus marquantes ont eu lieu une fois sa carrière de danseur terminée. Il est maintenant surtout connu pour ce qu’il fait pour améliorer la santé mentale chez les jeunes, et bientôt, la communauté des aînés.
Stephen Leafloor et les membres de son équipe intègrent leur amour et leur connaissance de la culture hip-hop à une démarche méticuleuse et éclairée pour relever les défis liés à la santé mentale; c’est pourquoi ils sont très en demande.
Leafloor est titulaire d’une maîtrise en travail social et a à son actif plus de 30 ans d’expérience dans les domaines de la probation, des programmes en milieu sauvage, des jeunes de la rue à risque, des foyers de groupes résidentiels, de la protection de l’enfance et de la sensibilisation communautaire.
Il est tenu en haute estime pour son travail dans les communautés isolées du Nord et dans tout le pays. En 2012, il a été sélectionné parmi les « 45 personnalités de plus de 45 ans » du magazine Zoomers. Il est également auteur de publications sur la guérison et le hip-hop. En 2016, le gouverneur général du Canada, David Johnson, lui a décerné la Croix du service méritoire.
La subvention qu’il a reçue de la Fondation Trillium de l’Ontario lui a donné la possibilité d’intensifier son travail dans la région d’Ottawa. Il a notamment pu faire profiter de son approche unique des écoles du secteur, y compris la Robert Banting Alternative School de Stittsville. « Le temps passé à Robert Banting a été une source d’inspiration pour tout le monde, déclare M. Leafloor. Les élèves et les enseignants qui ont participé ont suivi un parcours de guérison de cinq jours qui mise sur la poésie orale, les percussions, la méditation et d’autres méthodes. »
« Un des enseignants coordonnateurs a fait remarquer que toute la communauté scolaire a ressenti les effets du programme. Les enfants étaient si vulnérables, si beaux. Ils se sont ouverts avec passion et honnêteté », ajoute-t-il. Trois des élèves font maintenant partie de l’équipe de Stephen Leafloor.
« Le réseau tout entier doit prêter attention. Nous devons aborder les choses sous un autre angle et adopter un discours différent. Nous ne pouvons nous limiter à la pensée et aux méthodes traditionnelles », poursuit‑il.
Après avoir mis en pratique son approche de guérison auprès des jeunes, M. Leafloor l’appliquera au sein de la communauté des aînés. Il espère amorcer ce travail chez lui, à Stittsville. Conforme aux protocoles relatifs à la COVID, le nouveau programme permettra à un segment souvent négligé de la population de profiter de l’approche unique de Stephen Leafloor.
« J’ai 61 ans. Je réalise que je ferai éventuellement partie moi‑même de cette communauté d’aînés, or le bingo et le karaoké ne m’intéressent pas. Ce sont des choses faciles à faire. Je veux donner aux personnes âgées la possibilité de se sentir jeunes à nouveau, de se connecter », explique Leafloor.
Le programme pour les aînés utilisera des outils pour favoriser la rédaction d’un journal personnel, la musique et la poésie pour ouvrir les portes aux expériences de la vie et de l’angoisse non résolue.
« L’initiative pour les personnes âgées permettra de rassembler les gens et de leur donner un sentiment d’appartenance à la communauté et une voix », déclare M. Leafloor. Les sources de motivation de ce dernier sont évidentes. Sa famille et le rôle important qu’il joue au sein de la communauté l’incitent à poursuivre son travail et à sortir des sentiers battus.
Son fils Aaron, âgé de 31 ans, est atteint du syndrome de Down, et M. Leafloor a pu l’intégrer à l’équipe de BluePrint. La contribution d’Aaron est sans commune mesure. Stephen Leafloor a également deux filles, Alexandra, 33 ans, et Sarah, 26 ans. Son épouse, Susan, est enseignante‑ressource spécialisée pour les enfants ayant des besoins particuliers.
« Nous apprenons des enfants, nous sommes à jamais des élèves grâce à eux, dit-il. Ils sont beaux et font preuve d’une grande ouverture. »
Axé sur la communauté, le Programme BluePrintForLife livre un message éloquent dans le cadre du travail social et permet aux jeunes de s’exprimer par le hip‑hop. C’est pourquoi il attire tant ces derniers.
Son programme a eu une incidence sur plus de 5000 jeunes dans le cadre de plus de 120 projets au sein des communautés des Premières Nations et des Inuits et dans les centres-villes du Canada. En raison de sa contribution exceptionnelle, il a été nommé « Ashoka Fellow » pour le Canada. Ashoka est l’un des plus prestigieux organismes dans le monde en raison de son rayonnement international.
« Je crois en l’espoir, c’est viscéral. J’en constate les effets. »
Pour plus de renseignements sur Stephen Leafloor et son travail, veuillez prendre le temps de visiter son site Web au www.blueprintforlife.ca
Photo : Jeunes dansant à un atelier de BluePrintForLife à la Frederick Banting Alternative School à Stittsville.