La version française suit
Last week, City Council approved 1,281 hectares of new land for future urban expansion in Ottawa, including 445 hectares in the east end for an area known as Tewin.
The Tewin project is being advanced by the Algonquins of Ontario (AOO) in a partnership with Taggart and Urban Strategies. The project is a compelling opportunity to concentrate future growth into a new community of 40,000 people, aligned with the type of compact, self-sustaining development that the City is prioritizing – known as the “5 Big Moves”.
It’s also a gesture towards indigenous reconciliation. There’s been a lot of discussion about this over the past two weeks. The AOO have made a very specific request about what one part of reconciliation looks like for them. There isn’t just one Indigenous community, there are many. It is likely that reconciliation is going to mean different things to each, as the Truth and Reconciliation Commission demonstrated. I think it’s important to listen to the request from the AOO, and to understand that this isn’t going to be the path forward for all Indigenous communities, but it is for this one.
I wrote last week about potential risks from the Tewin project: the cost for servicing is high; there’s geotechnical risk; it’s near unclassified wetlands; and there’s a large cost to serve it with rapid transit. To ensure that we’re not giving carte-blanche to develop without consideration of the cost to our municipality, I introduced a motion at Council to better protect us against these risks.
In this case the AOO are telling us they’ll pay for everything, but this motion helps ensure that we can hold them to that commitment. The motion was passed with unanimous support from City Council.
Carnet de note : Tewin, réconciliation et risque financier
La semaine dernière, le Conseil municipal a approuvé l’ajout de 1 281 hectares de terrain pour l’expansion urbaine future à Ottawa, y compris 445 hectares dans le secteur à l’extrémité est appelé Tewin.
Le projet Tewin a été proposé par les Algonquins de l’Ontario, en partenariat avec Taggart et Urban Strategies. Le projet est une occasion unique de concentrer la croissance future dans une nouvelle communauté de 40 000 habitants, dont le type d’aménagement compact et autosuffisant est en phase avec ce que priorise la Ville – soit les « cinq grands changements ».
Il s’agit également d’un geste de réconciliation avec les Autochtones. Il y a eu beaucoup de discussions à ce sujet au cours des deux dernières semaines. Les Algonquins de l’Ontario ont précisément indiqué leur perspective sur un volet de la réconciliation. Comme il existe de nombreuses communautés autochtones, il est probable que chacune d’entre elles ait sa propre vision de la réconciliation, comme l’a démontré la Commission de vérité et réconciliation. Je crois qu’il est important d’écouter la demande des Algonquins de l’Ontario et de comprendre que la voie qu’ils ont choisi de suivre ne sera pas celle de toutes les communautés autochtones.
La semaine dernière, j’ai écrit sur les risques liés au projet Tewin : le coût de viabilisation est élevé, il y a un risque géotechnique, la zone est à proximité de milieux humides non classés et le coût pour y amener le transport en commun rapide est très élevé. Afin de m’assurer que nous ne donnons pas carte blanche au projet d’aménagement sans tenir compte du coût pour notre municipalité, j’ai présenté une motion au Conseil pour mieux nous protéger contre ces risques.
Dans ce cas, les Algonquins de l’Ontario affirment qu’ils assumeront tous les frais. Toutefois, cette motion est un instrument nous permettant de les obliger à respecter leurs engagements à cet égard. Le Conseil municipal a adopté à l’unanimité la motion.