La version française suit
Here’s the latest information that I have from the City’s Emergency Operations Centre and Ottawa Police on the situation downtown:
- Ottawa remains under a municipal and provincial state of emergency. The Provincial declaration includes increased fines of $100,000 and jail time for people who continue to obstruct our roadways.
- Bylaw and Police Services combined have issued more than 2,600 tickets. Since January 28, they’ve issued 2,174 parking tickets in the red zone, including 442 on Friday. Due to the crowd size Saturday, as well as reports from partners of more aggressive behavior on the part of protesters (such as attempts to swarm vehicles), By-Law paused some of its enforcement work in the perimeter.
- Tickets issued by police include a wide variety of infractions including use of fireworks, seatbelt violations, driving on sidewalk, obstructed license plate, no insurance, and more.
- There have been 26 arrests in relation to criminal charges, including charges such as public mischief, resisting police, breach of probation, transportation of fuel, and more. There are 140 active criminal offence investigations in relation to the demonstration. Teams continue to collect financial, digital, vehicle registration, driver identification, insurance status, and other related evidence that will be used in criminal prosecutions.
- Along with the Ontario Ministry of Transportation, police have launched a joint truck violation initiative. Three vehicles have been placed out of service and ten charges have been issued including moving violations, document offenses, lapsed inspection, and daily log infractions.
- Officers were deployed to downtown school neighbourhoods on Friday in response to reports of demonstrators harassing children.
- City Council has increased noise, idling, use and care of roads and open-air fire by-law set fines to $1,000. We have directed staff to seek a court injunction to give police more powers to enforce municipal by-laws such as noise, idling, illegal parking, etc.
- City Council has asked both the provincial and federal governments fund supports for Ottawa businesses, employees and community social support agencies impacted by the protest.
- City Council is seeking permission from the Province to recover demonstration-related policing costs from any persons deemed responsible for such costs.
I share the concerns and frustration of many residents about the slow response by police. All the measures outlined above are “tightening the vice” so to speak around the participants in this blockade. But it’s clear to me that police still don’t have enough resources to quickly bring this to an end. This occupation is well-organized and well-financed, and it remains a volatile situation.
Last Monday, the Mayor asked the Premier and Prime Minister to provide 1,800 officers and civilian law enforcement personnel to provide more resources to the Ottawa Police. It’s still unclear how many of these resources have actually arrived. We have a special Council meeting on Monday morning and I will be looking for a clear answer on this.
I’ve reached out to elected officials from the provincial and federal government to express the urgency of this situation and ask for their help to end this occupation. I encourage residents to contact your MP and MPP as well.
Finally, I can’t emphasize enough the significant physical and emotional toll this is taking on residents across our City, especially to people who live downtown. Shops and services have had to close down, bus routes cannot access the core, and residents’ lives have been disrupted. Here’s one account from Councillor Catherine McKenney, who represents Centretown:
“Thousands of car & truck horns directly outside of people’s homes on Kent, Metcalfe, Bay, Bronson and surrounding streets are having the intended effect of terrorizing residents, both Centretown grocers had to close this afternoon because of unmasked & harassing mobs overwhelming their stores and intimidating their mostly young and low-wage staff (who will again forgo wages), seniors and women and other more vulnerable people continue to be afraid to leave their homes, a mom broke down sobbing today because she couldn’t get a birthday gift for her 5 year old because she is traumatized and can’t leave her apartment …. and hundreds of other similar heartbreaking accounts …. are occurring also in our city.”
I’ll continue to provide updates via my social media channels and invite residents to share their questions and feedback by email at glen.gower@ottawa.ca.
Carnet de notes : où en sommes-nous au 17e jour de l’occupation du centre-ville
Voici les dernières informations que je tiens du Centre des opérations d’urgence de la Ville et de la police d’Ottawa sur la situation au centre-ville :
- L’état d’urgence municipal et provincial à Ottawa demeure en vigueur. La déclaration provinciale prévoit une augmentation des amendes (100 000 $) et des peines d’emprisonnement pour les personnes qui continuent d’obstruer nos routes.
- Les Services des règlements municipaux et le Service de police ont donné plus de 2 600 contraventions. Depuis le 28 janvier, ils ont donné 2 174 contraventions de stationnement dans la zone rouge, dont 442 vendredi. En raison de la taille de la foule samedi ainsi que des rapports de partenaires portant sur des comportements plus agressifs de la part des manifestants (comme des tentatives d’agglutinement autour de véhicules), les Services des règlements ont suspendu une partie de leur travail d’application de la loi dans le périmètre. Les contraventions concernent une grande variété d’infractions, notamment l’utilisation de feux d’artifice, le non-respect du port de la ceinture de sécurité, la conduite sur le trottoir, le masquage de la plaque d’immatriculation, l’absence d’assurance, etc.
- Il y a eu 26 arrestations relativement à des accusations criminelles, y compris des accusations telles que méfait public, résistance à la police, manquement aux conditions de probation, transport de carburant, et plus encore. Il y a 140 enquêtes actives sur des infractions criminelles en lien avec la manifestation. Les équipes continuent de recueillir des preuves financières, numériques, d’immatriculation des véhicules, d’identification des conducteurs, d’assurance et d’autres éléments de preuve connexes qui seront utilisés dans les poursuites pénales.
- Le SPO et le ministère des Transports de l’Ontario ont entamé une initiative concertée portant sur les infractions relatives aux camions. Trois véhicules ont été mis hors service et dix accusations ont été portées, dont des infractions relatives à la conduite, des infractions de documentation, des délais d’inspection expirés et des infractions relatives à la fiche journalière.
- Des agents ont été déployés vendredi dans des zones écolières du centre-ville, donnant suite à plusieurs signalements de manifestants harcelant des enfants.
- Le Conseil municipal a augmenté à 1 000 $ les amendes liées aux règlements sur le bruit, la marche au ralenti, l’utilisation et l’entretien des routes et les feux en plein air. Nous avons demandé au personnel de solliciter une injonction du tribunal afin de donner à la police plus de pouvoirs pour faire respecter les règlements municipaux sur le bruit, la marche au ralenti, le stationnement illégal, etc.
- Le Conseil municipal a demandé aux gouvernements provincial et fédéral de fournir une aide financière aux entreprises, aux employés et aux organismes communautaires de soutien social d’Ottawa touchés par la manifestation.
- Le Conseil municipal a demandé à la province la permission de recouvrer les coûts des services de police liés aux manifestations auprès de toute personne jugée responsable de ces coûts.
Je partage les préoccupations et la frustration de nombreux résidents concernant la lenteur de la réaction de la police. Toutes les mesures décrites ci-dessus « resserrent l’étau », pour ainsi dire, autour des participants à ce blocus. Mais il est clair pour moi que la police ne dispose toujours pas d’assez de ressources pour mettre fin rapidement à cette situation. Cette occupation est bien organisée et bien financée, et elle reste une situation instable.
Lundi dernier, le maire a demandé au premier ministre du Canada et au premier ministre de l’Ontario de fournir 1 800 agents et membres civils chargés de l’application des lois afin de donner plus de ressources à la police d’Ottawa. On ne sait toujours pas combien de ces ressources sont effectivement arrivées. Nous avons une réunion extraordinaire du Conseil lundi matin et j’attendrai une réponse claire à ce sujet.
J’ai contacté les représentants élus des gouvernements provinciaux et fédéraux pour leur faire part de l’urgence de la situation et leur demander leur aide pour mettre fin à cette occupation. J’encourage les résidents à contacter également leur député fédéral et leur député provincial.
Enfin, je ne saurais trop insister sur le lourd fardeau physique et émotionnel que cette situation fait peser sur les habitants de notre ville, en particulier sur ceux qui vivent au centre-ville. Les magasins et les services ont dû fermer, les circuits d’autobus ne peuvent pas accéder au centre-ville et la vie des résidents a été perturbée. Voici un témoignage de lea conseillèr·e Catherine McKenney, qui représente le centre-ville :
« Des milliers de klaxons de voitures et de camions directement devant les maisons des gens sur les rues Kent, Metcalfe, Bay, Bronson et les rues avoisinantes ont pour effet de terroriser les résidents. Les deux épiceries du centre-ville ont dû fermer leurs portes cet après-midi parce que des foules non masquées et harcelantes envahissaient leurs magasins et intimidaient leurs employés, pour la plupart des jeunes faiblement rémunérés (qui vont à nouveau renoncer à leur salaire). Les personnes âgées, les femmes et d’autres personnes plus vulnérables continuent d’avoir peur de quitter leur domicile. Une mère a éclaté en sanglots aujourd’hui parce qu’elle n’a pas pu acheter un cadeau d’anniversaire pour son enfant de cinq ans parce qu’elle est traumatisée et ne peut pas quitter son appartement… et des centaines d’autres récits déchirants similaires… se produisent également dans notre ville. »
Je continuerai à fournir des mises à jour sur mes réseaux sociaux et j’invite les résidents à me faire part de leurs questions et de leurs commentaires par courriel à l’adresse glen.gower@ottawa.ca