(Le français suit)

I was out in Carp earlier this week, listening to Steve Willis (GM of the City’s Planning, Infrastructure and Economic Development) and Peter Kenyon (Director at Bank of I.D.E.A.S) talk about how to encourage economic development in rural areas. Peter is visiting from Australia and had some really interesting observations into what makes communities successful. (I didn’t take notes so I’m paraphrasing.)

Kenyon said the motto in his hometown is “everyone matters, everyone belongs, everyone contributes”. The “contributes” part is incredibly important – and he talked quite a bit about the importance of getting people more involved. He says he’s seen communities invest in developing local leaders — community associations, BIA’s, etc. — and have seen excellent results in terms of community & economic development.

I spoke with him afterwards and he expanded on this idea, offering an analogy: a lot of time cities are like a soccer game. You have a few people on the field doing all the work and 20,000 just watching. Communities need fewer spectators and more players to be successful.

So, invest in building communities by encouraging involvement: putting programs and tools and support in place support leaders; reduce bureaucracy and red tape to let different community groups actually do the work and take on meaningful projects

He said citizenship is not about the city or the state doing everything for residents. Citizenship is a two-way street and requires people to get involved. (Yes!)

Willis talked a lot about the uniqueness of rural communities, and how you can’t talk about rural as on homogeneous place. Ottawa’s rural area includes many different communities, industries, geographies. He wants to see the new Official Plan reflect the diversity of communities and have flexibility. Hard to create a “one rule for everyone” in such a large municipality. This holds true as much in urban and suburban areas as it does in the rural region.

Another topic that Kenyon discussed was the importance of welcoming new people to communities. People move to a place because of the “village feel” but then have trouble connecting with existing residents. In the worst cases, established residents can be resentful of population growth and newcomers in general – no matter where they may come from. Unfortunately, I’ve seen that from time to time in our community. Kenyon said it’s important to find ways to proactively reach out to newcomers and get them involved in community activities, to foster healthy community development, and by extension, stronger economic development as well.

The Bank of I.D.E.A.S. web site is full of videos, presentations & resources that expand on these themes. Check it out.

 


CARNET DU CONSEILLER : Peter Kenyon parle d’engagement communautaire

J’étais à Carp plus tôt cette semaine pour écouter Steve Willis (directeur général de la Planification, de l’Infrastructure et du Développement économique) et Peter Kenyon (directeur de la Bank of I.D.E.A.S.) parler de développement économique dans les secteurs ruraux. M. Kenyon, venu d’Australie, avait des choses fort intéressantes à dire sur le succès communautaire. (Comme je n’ai pas pris de notes, je vous offrirai un compte rendu dans mes mots.)

Là d’où vient M. Kenyon, on a pour devise « chacun compte, chacun a sa place, chacun apporte sa contribution ».La partie sur la contributionest primordiale – il a d’ailleurs beaucoup parlé de l’importance de mobiliser les gens. Il a vu des localités investir dans le développement de leaders locaux (associations communautaires, zones d’amélioration commerciale, etc.) et obtenir d’excellents résultats sur le plan du développement communautaire et économique.

Lorsque je me suis entretenu avec lui par la suite, il a précisé son idée en m’offrant cette analogie : souvent, les villes sont comme une partie de soccer. Il y a quelques personnes sur le terrain qui font tout le travail, devant 20 000 autres qui les regardent. Pour prospérer, une ville a besoin de moins de spectateurs et de plus de joueurs.

Ainsi, pour bâtir une communauté, il faut encourager la mobilisation en offrant des programmes, des outils et du soutien pour les leaders, et en réduisant la bureaucratie et les lourdeurs administratives pour permettre à différents groupes communautaires de faire le travail et de mener des projets significatifs.

Selon M. Kenyon, il ne faut pas attendre que la Ville ou l’État fasse tout pour soi; la citoyenneté, c’est une rue à double sens dans laquelle les résidents aussi doivent s’engager. (Eh oui!)

Quant à M. Willis, il a beaucoup parlé du caractère unique des communautés rurales, et du fait qu’elles ne sont pas homogènes. À Ottawa, les secteurs ruraux se distinguent par les gens qui les habitent, les industries qui y sont établies et les traits géographiques qui les caractérisent. Son souhait : que la Ville se dote d’un nouveau Plan officiel plus flexible reflétant cette diversité. Il est difficile de concevoir une règle universelle pour une municipalité aussi grande. Et cela est vrai tant pour les secteurs urbains et suburbains que pour les secteurs ruraux.

Un autre sujet abordé par M. Kenyon fut l’importance d’accueillir les nouveaux arrivants. Ces gens déménagent pour vivre dans une « ambiance de village », mais ils ont de la difficulté à créer des liens avec les résidents déjà bien établis. Dans les pires cas, ces derniers montreront du ressentiment face à la croissance de la population, ou même face aux nouveaux arrivants en général, d’où qu’ils proviennent. J’ai malheureusement vu ce genre de chose se produire chez nous. Pour M. Kenyon, il est important de trouver des moyens proactifs d’accueillir les nouveaux arrivants et de les faire participer à la vie communautaire, afin de favoriser un développement communautaire sain, et, par le fait même, un développement économique plus fort.

Le site Web du programme Bank of I.D.E.A.S. contient une foule de vidéos, de présentations et de ressources sur ces sujets. Jetez-y un œil!