La version française suit
Yesterday, Council passed a “Wetland Omnibus Official Plan Amendment and Zoning By-law Amendment” due to new evaluation of wetlands west of Stittsville. It was mostly a procedural amendment and it flew right under the radar – but I think it’s worth putting it in context of some big changes happening to wetland regulation in Ontario. These are my speaking notes from the meeting.
Nearly two years ago, the Province passed Bill 23 and with it they changed Ontario’s Wetland Evaluation System (OWES).
These changes make it easier for Provincially Significant Wetlands (PSWs) to be re-classified as “non-provincially significant”. And they remove layers of transparency and accountability in wetland evaluations.
During consultation with the province, City of Ottawa staff opposed the changes. They wrote: “[They] contradict well understood wetland science. They would undermine decades of planning decisions, with adverse effects on natural heritage and municipal plans.”
The Province moved forward anyways. Since then, across Ontario, 158 hectares of wetland across 17 municipalities have lost PSW designation. The highest portion of those losses is in Ottawa, including 55 hectares within the Goulbourn Wetland Complex, just west of Stittsville.
The redesignation was in front of City Council yesterday. To be clear, the CIty of Ottawa was only updating our mapping of Provincially Significant Wetlands, based on the new evaluations received through the provincial OWES.
Thankfully, while the Province appears to be backing away from wetland protection, the City of Ottawa is stepping up. The affected wetlands in this report will still be protected under the City’s Natural Heritage Systems Overlay, and by Conservation Authority regulations.
And staff have confirmed that in 2025, they will create an up-to-date inventory of wetlands in rural areas, so that we have a baseline to monitor from. There are also some early conversations about partnerships with universities to help the City evaluate the health of wetlands and their carbon storage potential.
Wetlands mitigate flooding and climate change; they provide habitat for wildlife including species at risk; and they give us natural places to explore and enjoy. City staff must continue to monitor and protect wetlands, and augment reporting to Council and to the public, to ensure that the long-term health and preservation of wetlands is maintained.
A big thank you to the Friends of Stittsville Wetlands for their ongoing advocacy and action to ensure wetlands are protected. I encourage residents to visit their web site at friendsofstittsvillewetlands.com and to support their work.
Carnet de notes : La Ville prévoit de rehausser la surveillance et la protection des terres humides
Le Conseil municipal a adopté hier les « Modifications générales du Plan officiel et du Règlement de zonagevisant les terres humides » en raison de la nouvelle évaluation des terres humides à l’ouest de Stittsville. Il s’agissait essentiellement d’un processus menant à des modifications administratives dont on n’a pas fait grand cas. Je crois toutefois qu’il est utile de les placer dans le contexte des grands changements intervenus dans la réglementation des terres humides en Ontario. Voici le texte du message que j’ai livré pendant la réunion du Conseil municipal.
Il y a presque deux ans, le gouvernement provincial a adopté le projet de loi 23 et a ainsi modifié le Système d’évaluation des terres humides de l’Ontario (SETHO).
Ces changements permettent de reclassifier les terres humides d’importance provinciale (THIP) en « terres humides sans importance provinciale ». Ils éliminent aussi les obligations de transparence et de redevabilité dans l’évaluation des terres humides.
Pendant la consultation menée auprès du gouvernement provincial, le personnel de la Ville s’est opposé à ces changements. Voici ce qu’il a écrit : « [Ils] contredisent la science bien comprise des milieux humides. Ils viendraient annuler des décisions de planification prises depuis des dizaines d’années, ce qui aurait des effets délétères sur le patrimoine naturel et sur les plans municipaux. »
Le gouvernement provincial a quand même adopté le projet de loi. Depuis, sur tout le territoire de l’Ontario, 158 hectares de milieux humides répartis parmi 17 municipalités ont perdu la désignation de THIP. C’est Ottawa qui en a perdu le plus, soit 55 hectares dans le complexe des terres humides de Goulbourn, un peu à l’ouest de Stittsville.
La redésignation a été soumise hier au Conseil municipal. Nous tenons à préciser que la Ville d’Ottawa n’a fait que mettre à jour notre carte des terres humides d’importance provinciale d’après les nouvelles évaluations soumises dans le cadre du SETHO.
Heureusement, à l’heure où le gouvernement provincial semble reculer dans la protection des terres humides, la Ville d’Ottawa rehausse ses efforts. Les terres humides visées dans ce rapport seront quand même protégées dans la surzone du réseau du patrimoine naturel de la Ville et par les règlements d’application des offices de protection de la nature.
En outre, le personnel de la Ville a confirmé qu’en 2025, il dressera l’inventaire à jour des terres humides dans les zones rurales, pour constituer le point de départ de nos travaux de surveillance. Nous menons aussi des entretiens anticipés à propos des partenariats à nouer avec les universités pour permettre à la Ville d’évaluer l’état de santé des terres humides et leur potentiel de stockage du carbone.
Les milieux humides permettent d’enrayer les inondations et les dérèglements du climat; ils constituent l’habitat de la faune, dont les espèces à risque; et ils nous offrent des milieux naturels à explorer et à fréquenter. Le personnel de la Ville doit continuer de surveiller et de protéger les terres humides et d’étoffer les rapports à soumettre au Conseil municipal et au public, pour veiller à préserver l’état de santé à long terme des milieux humides.
Nous tenons à remercier infiniment les Amis des terres humides de Stittsville (Friends of Stittsville Wetlands)de leurs efforts constants de défense et d’intervention pour veiller à protéger les terres humides. J’invite les résidents à visiter le site Web de cet organisme (FriendsOfStittsvilleWetlands.com) et à l’appuyer dans ses travaux.