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As many of us will remember, this past spring there was a vicious dog attack on a child in our community. While the dog involved in the attack on the child was surrendered to by-law and euthanized, the owner has refused to surrender a second dog that is alleged to have attacked a neighbour’s dog. By-law officials are still waiting for the case to be heard in court so that a judge can issue an order to seize the animal.
I was very concerned about the amount of time it takes for a case like this to go through the court system and submitted this inquiry to City staff:
In light of the recent incidents surrounding dog bites and attacks within the City of Ottawa, there has been an increase in safety-related concerns within the community. Can staff please provide the following information:
- What is the typical timeframe for pursuing a court order to seize an aggressive dog?
- In recent years, how often has By-law and Regulatory Services had to pursue that course of action?
- Has there been an increase in the number and severity of dog bites / attacks since the pandemic?
Last week, the Mayor and Council Members received the following response from City staff:
The Animal Care and Control By-law provides by-law officers with the authority to issue to the dog owner charges for offences such as dog-at-large, permitting a dog to bite/attack, failing to muzzle/leash where an Order has been issued, among other offences. The by-law does not provide the authority to seize aggressive dogs or to euthanize dogs deemed vicious. Such authority comes from the Dog Owners’ Liability Act. In the case of seizure of aggressive/vicious dogs, a warrant may be required depending on the circumstances. Further, only a Court Justice can issue a destruction order.
1. What is the typical timeframe for pursuing a court order to seize an aggressive dog?
Upon receiving a complaint for a dog bite or attack, By-law and Regulatory Services investigates the incident to determine if there is evidence to substantiate the claim and to issue a charge.
By-law and Regulatory Services can only seize an animal with the owner’s consent, or under a warrant. There are instances in which owners are agreeable to relinquishing their dog immediately following an attack to facilitate destruction of the dog. However, if an owner refuses to do so, and the incident is deemed particularly egregious and has been substantiated by sufficient evidence, By-law and Regulatory Services would apply to the Court for a Destruction Order under the Dog Owners’ Liability Act (DOLA), as well as consider obtaining a warrant for the seizure of the dog pending disposition of the overall application.
Due to delays following the pandemic, Court processes have been behind schedule with wait times ranging up to several months. Once a charge has been issued and an owner refuses to relinquish their dog, absent obtaining a seizure warrant and executing same, these cases are subject to the scheduling of the Court system.
2. In recent years, how often has by-law and regulatory services had to pursue that course of action?
The following data represents the number of Destruction Orders sought by By-law and Regulatory Services under the Dog Owners Liability Act since 2019:
Table 1 Number of destruction orders
Year | Number of Destruction Orders Sought |
2019 | 0 |
2020 | 2 |
2021 | 0 |
2022 | 4 |
2023 | 4 (as of May 18, 2023) |
3. Has there been an increase in the number and severity of dog bites/attacks since the pandemic?
By-law and Regulatory Services has in recent years noted an increase in reports of dog-related issues generally, likely due to an increase in dog ownership during the pandemic, along with pandemic-related closure of parks and of dog training facilities.
Consequently, many families who welcomed a new dog into their family lacked the necessary resources and support to train and socialize their pets, resulting in an increased incidence of problematic behavior as evidenced by the data shown below, which reflects the number of complaints for dog bites since 2019. As statistics are only available for Q1 2023, a breakdown of reports made in the first quarter each year has been added for comparison.
In addition, all reports of dog bites/attacks, regardless of the severity, are captured in the statistics below. These reports include cases of scratches, bruises, lunges, etc., as well as incidents involving aggression towards other animals (i.e. dog-on-dog) and towards people.
It is important to note that not all of these complaints have been substantiated and that some may be duplicates (i.e. multiple reports from various sources regarding the same incident).
Table 2 Number of reports
Year | Q1 (January 1st – March 31st) | Year End |
2019 | 112 | 610 |
2020 | 103 | 562 |
2021 | 130 | 652 |
2022 | 103 | 711 |
2023 | 150 | N/A |
Conclusion
The increase in the number of dog bite/attack reports can be attributed largely to an increase in dog ownership during the pandemic, along with pandemic-related closure of parks and of dog training facilities. Despite that increase, there are sufficient and appropriate mechanisms available to By-law and Regulatory Services to address concerns associated with such incidents.
CARNET DE NOTES : RÉPONSE DU PERSONNEL DE LA VILLE À MA DEMANDE CONCERNANT LES CHIENS AGRESSIFS
Comme beaucoup d’entre nous s’en souviennent, au printemps dernier, un chien hargneux a attaqué un enfant de notre communauté. Tandis que le chien responsable de l’attaque de l’enfant a été cédé selon le règlement municipal et euthanasié, le propriétaire a refusé de céder un second chien qui aurait attaqué le chien d’un voisin. Les responsables du règlement attendent toujours que l’affaire soit entendue par le tribunal afin qu’un juge prononce une ordonnance de saisie de l’animal.
Le temps nécessaire pour qu’une affaire comme celle-ci soit traitée par le système judiciaire me préoccupait beaucoup, j’ai donc soumis la demande suivante au personnel de la Ville :
Au vu de récents incidents liés à des morsures et à des attaques de chiens au sein de la ville d’Ottawa, on constate un sentiment d’inquiétude croissant quant à la sécurité dans la communauté. Le personnel pourrait-il fournir les renseignements suivants?
- Combien de temps faut-il compter en général pour obtenir un ordre de la cour visant à saisir un chien agressif?
- Au cours des dernières années, combien de fois les Services des règlements municipaux ont-ils dû avoir recours à cette façon de procéder?
- A-t-on noté une hausse du nombre des morsures et des attaques de chiens et une aggravation de ces morsures et attaques depuis la pandémie?
La semaine dernière, le maire et les membres du Conseil ont reçu la réponse suivante de la part du personnel de la Ville :
Le Règlement en matière de contrôle et de soin des animaux donne le droit aux agents des règlements de porter une accusation contre les propriétaires de chiens pour des délits comme le fait de laisser son chien en liberté, de permettre à un chien de mordre ou d’attaquer, ou de refuser de mettre une muselière ou une laisse à son chien lorsqu’une ordonnance a été rendue, entre autres. Le Règlement ne permet pas de saisir les chiens agressifs ou d’euthanasier les chiens jugés méchants; ces pouvoirs relèvent de la Loi sur la responsabilité des propriétaires de chiens. Dans le cas de la saisie de chiens agressifs ou méchants, un mandat peut être exigé selon les circonstances. De plus, seul un juge peut rendre une ordonnance de mise à mort.
- Combien de temps faut-il compter en général pour obtenir un ordre de la cour visant à saisir un chien agressif?
À la réception d’une plainte pour morsure ou attaque, les Services des règlements municipaux mènent une enquête pour déterminer si les preuves suffisent à justifier la plainte et porter une accusation.
Les Services des règlements municipaux peuvent saisir un animal seulement si le propriétaire y consent ou s’ils possèdent un mandat. Certains propriétaires acceptent d’abandonner leur chien immédiatement après une attaque pour faciliter la mise à mort de celui-ci. Toutefois, si le propriétaire se montre réticent à une telle procédure et que l’incident est considéré comme particulièrement flagrant – avec preuves suffisantes à l’appui –, les Services des règlements municipaux sont en droit d’appliquer l’ordonnance de mise à mort rendue par un tribunal, en vertu de la Loi sur la responsabilité des propriétaires de chiens ainsi que d’envisager d’obtenir un mandat pour saisir l’animal en attendant la conclusion concernant la demande.
En raison de la pandémie, les procédures judiciaires ont pris du retard : les temps d’attente s’élèvent à plusieurs mois. Une fois qu’une accusation a été portée et que le propriétaire en cause refuse d’abandonner son chien, en l’absence de l’obtention et de l’exécution d’un mandat de saisie, le cas est soumis au calendrier du système judiciaire.
- Au cours des dernières années, combien de fois les Services des règlements municipaux ont-ils dû avoir recours à cette façon de procéder?
Les données suivantes présentent le nombre d’ordonnances de mise à mort demandées par les Services des règlements municipaux en vertu de la Loi sur la responsabilité des propriétaires de chiens depuis 2019 :
Tableau 1 : Nombre d’ordonnances de mise à mort
Année | Nombre d’ordonnances de mise à mort demandées |
2019 | 0 |
2020 | 2 |
2021 | 0 |
2022 | 4 |
2023 | 4 (en date du 18 mai 2023) |
- A-t-on noté une hausse du nombre de morsures et d’attaques de chiens et une aggravation de ces morsures et de ces attaques depuis la pandémie?
Dans les dernières années, les Services des règlements municipaux ont noté une augmentation des signalements de problèmes liés aux chiens en général, probablement en raison de la hausse des adoptions de chiens et de la fermeture des parcs et des établissements de dressage de chiens durant la pandémie.
Ainsi, beaucoup de familles ayant accueilli un nouveau chien n’avaient pas les ressources et le soutien nécessaires au dressage et à la socialisation de leurs animaux de compagnie, ce qui a entraîné une incidence accrue des comportements problématiques (comme on le voit ci-dessous) et ce qui explique le nombre de plaintes pour morsures de chien depuis 2019. Puisque les statistiques de 2023 ne sont disponibles que pour le premier trimestre, nous avons fourni les données sur le premier trimestre de chaque année à titre de comparaison.
De plus, les données ci-dessous comprennent toutes les morsures et attaques signalées, quelle que soit leur gravité. Sont donc comptabilisés les égratignures, les ecchymoses et les cas de chiens faisant des mouvements brusques ou ayant des comportements agressifs envers d’autres animaux ou des personnes.
Il est important de noter que ces plaintes n’ont pas toutes été confirmées, et que certaines peuvent se recouper (p. ex. plusieurs signalements provenant de sources différentes, mais pour un même incident).
Tableau 2 : Nombre de signalements
Année | T1 (1er janvier-31 mars) | Fin de l’année |
2019 | 112 | 610 |
2020 | 103 | 562 |
2021 | 130 | 652 |
2022 | 103 | 711 |
2023 | 150 | S. O. |
Conclusion
L’augmentation du nombre de morsures ou d’attaques de chiens peut être attribuable en grande partie à la hausse des adoptions et à la fermeture des parcs et des établissements de dressage de chiens durant la pandémie. Néanmoins, les Services des règlements municipaux disposent de mécanismes suffisants et adéquats pour traiter les plaintes associées à de tels incidents.