La version française suit

Several residents have asked where I stand on the question of free fares for OC Transpo.

I don’t support universal fare-free transit. However, I do support the elimination of transit fares for youth under 18, seniors, and targeted fare discounts for low-income earners and for the general population on certain days, events, or routes.

In 2022, OC Transpo fares are expected to bring in $166-million in revenue, which is lower than normal because of fewer riders during the pandemic. In 2019, fare revenue was $209-million. Shifting this amount to property taxes would mean $930 in additional transit taxes for a property assessed at $800,000 – or roughly a 12% tax increase.  That’s too big of a jump for most residents – especially in our current economic climate.  Also, that amount would only cover the current level of service. Any additional service would mean additional increases to property taxes.

Based on studies from other cities, most transit riders say that more reliability and better frequency of service is more important to them than a discounted ride. I suspect that’s true for most Stittsville residents as well.

Right now the cost of OC Transpo is shared: 45% from user fees (bus fares and passes) and 55% from property taxes (the transit levy). User fees help recover the cost of running transit and generates additional revenue to improve service – that’s a good thing. And it makes sense to fund some of the cost of buses through property taxes because of the public good that it provides to all citizens: environmental, social, reducing congestion, beautification, tourism, economic, and so on. A city of a million people like Ottawa can’t function without strong transit.

There are lower-cost opportunities to boost ridership through targeted fare discounts. For example, extending free ridership to children and youth, or discounting fares on weekends when there is extra capacity on the buses.  There is already some work underway on pilots such as these to measure their impact on ridership. (Also: Seniors in Ottawa can ride free on transit Wednesdays and Sundays.)

Worth noting – before the pandemic, Ottawa had very healthy transit ridership, with 195 per 1,000 trips completed on bus or rail. For a City of our population and geographic area, that’s a very impressive number.  We’re at about half that level now, with ridership continuing to climb month-over-month and year-over-year as we start to recover.

There are still many people in our community who rely on OC Transpo to get to work, school, shopping, appointments, etc.  I’ve been focused on understanding changes to how people are using the bus during this pandemic, and where there are service gaps that we need to address.

For example, last year we added weekend service to Route 62 in Stittsville, and data shows that it resulted in 200 additional trips on Saturdays and Sundays – that’s a very strong ridership number. We are also seeing strong ridership on the new Route 67 serving the Fernbank area.

I’m a regular OC Transpo rider myself, so I see first hand how frustrating it can be to get around our community by bus. At the same time, when buses and trains are working well, it can be a very attractive alternative to using a car, especially with rising gas prices. It’s worth noting too that the LRT has been running at 99% reliability over the past 6 months, which is a major improvement.

Investments to improve frequency, reliability and comfort will be far more successful (and cost-effective) in boosting ridership than blanket free fares across all of OC Transpo.

I hope that provides a bit more background about where I stand. Please contact me with your comments.


 

Carnet du conseiller : ma position sur la gratuité des transports en commun

Plusieurs résidents m’ont demandé ma position sur la question des passages gratuits d’OC Transpo.

Je ne suis pas en faveur de la gratuité universelle des transports en commun. Toutefois, je suis favorable à la gratuité des transports en commun pour les jeunes de moins de 18 ans et les personnes âgées, ainsi qu’à des réductions tarifaires ciblées pour les personnes à faible revenu et pour la population en général, certains jours, lors d’événements ou pour certains circuits.

En 2022, les tarifs d’OC Transpo devraient rapporter 166 millions de dollars de recettes, ce qui est inférieur à la normale en raison du nombre réduit de passagers pendant la pandémie. En 2019, les recettes tarifaires se sont élevées à 209 millions de dollars. Le transfert de ce montant aux impôts fonciers se traduirait par 930 $ d’impôts supplémentaires pour le transport en commun pour une propriété évaluée à 800 000 $, ce qui correspond à une augmentation d’impôt d’environ 12 %.  C’est une augmentation trop importante pour la plupart des résidents, surtout dans le climat économique actuel.  En outre, ce montant ne couvrirait que le niveau de service actuel. Tout service supplémentaire entraînerait une augmentation supplémentaire des impôts fonciers.

D’après des études réalisées dans d’autres villes, la plupart des usagers des transports en commun déclarent qu’une plus grande fiabilité et un service plus fréquent sont plus importants pour eux que des passages à tarif réduit. Je pense que c’est aussi le cas pour la plupart des résidents de Stittsville.

Actuellement, le coût d’OC Transpo est partagé : 45 % proviennent des redevances des usagers (tarifs des autobus et laissez-passer) et 55 % des impôts fonciers (cotisation pour le transport en commun). Les redevances des usagers permettent de recouvrer les coûts de fonctionnement du transport en commun et génèrent des recettes supplémentaires pour améliorer le service – c’est une bonne chose. Et il est logique de financer une partie du coût des autobus par les impôts fonciers en raison du bien public qu’ils procurent à tous les citoyens : environnement, facteur social, réduction des embouteillages, embellissement, tourisme, économie, etc. Une ville d’un million d’habitants comme Ottawa ne peut pas fonctionner sans un système de transport en commun efficace.

Il existe des possibilités moins coûteuses d’augmenter le nombre d’usagers par des réductions tarifaires ciblées. Par exemple, en accordant la gratuité aux enfants et aux jeunes, ou en réduisant les tarifs la fin de semaine lorsque les autobus sont moins remplis.  Des travaux sont déjà en cours sur des projets pilotes de ce type afin de mesurer leur effet sur le nombre d’usagers. (Aussi : les personnes aînées d’Ottawa peuvent voyager gratuitement dans les transports en commun les mercredis et les dimanches.)

Il convient de noter qu’avant la pandémie, le taux d’achalandage des transports en commun était très élevé à Ottawa, avec 195 trajets sur 1 000 effectués en bus ou en train. Pour une ville de notre population et de notre secteur géographique, c’est un chiffre très impressionnant.  Nous sommes à peu près à la moitié de ce niveau maintenant, et le nombre d’usagers continue de grimper d’un mois à l’autre et d’une année à l’autre alors que la situation commence à se rétablir.

Il y a encore beaucoup de gens dans notre communauté qui dépendent d’OC Transpo pour se rendre au travail, à l’école, à des rendez-vous, pour faire les courses, etc.  J’ai cherché à comprendre les changements dans les raisons pour lesquelles les gens prennent l’autobus pendant la pandémie, et à savoir quelles sont les lacunes en matière de service à combler.

Par exemple, l’année dernière, nous avons ajouté un service de fin de semaine au circuit 62 à Stittsville, et les données montrent que cela a entraîné 200 trajets supplémentaires les samedis et dimanches – cela représente un nombre d’usagers très élevé. Nous constatons également qu’un grand nombre d’usagers fréquentent le nouveau circuit 67, qui dessert le quartier de Fernbank.

Je suis moi-même un usager régulier d’OC Transpo, et je sais donc à quel point il peut être frustrant de se déplacer en autobus dans notre communauté. En même temps, lorsque les bus et les trains fonctionnent bien, ils peuvent constituer une solution de rechange très intéressante à l’utilisation de la voiture, surtout avec la hausse du prix de l’essence. Il convient également de noter que la fiabilité du train léger sur rail a atteint les 99 % au cours des six derniers mois, ce qui constitue une amélioration considérable.

Les investissements visant à améliorer la fréquence, la fiabilité et le confort seront beaucoup plus efficaces (et rentables) pour augmenter le nombre d’usagers que la gratuité générale des passages d’OC Transpo.

J’espère que cela vous a permis de mieux comprendre ma position à ce sujet. Veuillez me communiquer vos commentaires.