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On Monday evening, the Ottawa Public Health Board received the 2024 Nutritious Food Basket report.
Every year, Ottawa Public Health (OPH) monitors food affordability via the Nutritious Food Basket survey. The food basket is a sample of typical grocery items and includes approximately 60 nutritious foods in various quantities for people in different demographics.
This year’s report found that the cost of eating well in Ottawa is $1,244/month for a reference family of four in 2024 – a 4% increase from 2023 and 10% increase from 2022.
Household food insecurity is also growing. In 2023, nearly 1 in 4 (23.7%) households experienced food insecurity in Ottawa, a significant increase from 1 in 7 (14.8%) in 2022. Food insecurity can involve concerns about running out of food, settling for lower-quality or smaller quantities of food, or skipping meals altogether because of a lack of money.
OPH also combined the Nutritious Food Basket data to current housing costs and income. They found that individuals and households with low income (such as people receiving social assistance or earning low wages) do not have enough money to cover the basic costs of living, including buying nutritious foods.
No wonder we are seeing increasing use of food banks in every part of Ottawa. The Ottawa Food Bank had nearly half a million visits in 2023. The people visiting food banks are newcomers, they are working adults, they are people with disabilities; they come from every demographic and they live in every community.
Food banks and food programs are needed to help people in need, for now. But they were never meant to be a permanent solution. The root cause of household food insecurity is poverty. We need every level of government, especially the provincial government, to enact policies that address poverty: raising social assistance rates to reflect the cost of living, ensuring jobs offer livable wages and benefits, and provide a basic income for working age adults.
Carnet de notes : Près d’un ménage sur quatre a connu l’insécurité alimentaire l’an dernier à Ottawa
Lundi soir, le Conseil de santé d’Ottawa a reçu le rapport du panier de provisions nutritif 2024.
Chaque année, le Conseil surveille l’abordabilité des aliments au moyen de l’enquête sur le panier de provisions nutritif. Le panier de provisions consiste en un échantillon d’articles d’épicerie typiques. Il comprend environ 60 aliments nutritifs, en diverses quantités et en fonction de personnes provenant de différents groupes démographiques.
Le rapport de cette année a révélé que le coût d’une saine alimentation à Ottawa est de 1 244 $ par mois pour une famille de quatre personnes en 2024 — une augmentation de 4 % par rapport à 2023 et de 10 % par rapport à 2022.
L’insécurité alimentaire des ménages augmente également. En 2023, près d’un ménage sur quatre (23,7 %) a connu l’insécurité alimentaire à Ottawa, une augmentation importante par rapport à un ménage sur sept (14,8 %) en 2022. L’insécurité alimentaire peut impliquer des préoccupations de manquer de nourriture, de se contenter de moins de qualité ou de plus petites quantités de nourriture, ou encore de sauter des repas complètement en raison d’un manque d’argent.
Le Conseil a également combiné les données du panier de provisions nutritif aux coûts de logement et au revenu actuels. Il a constaté que les personnes et les ménages à faible revenu (comme les personnes qui reçoivent de l’aide sociale ou qui gagnent de faibles salaires) n’ont pas assez d’argent pour couvrir le coût de la vie de base, y compris l’achat d’aliments nutritifs.
Il n’est pas étonnant que nous assistions à une augmentation du recours aux banques alimentaires dans toutes les parties d’Ottawa. La Banque d’alimentation d’Ottawa a reçu près d’un demi-million de visites en 2023. Les personnes qui visitent les banques alimentaires sont des nouveaux arrivants, des adultes qui travaillent, des personnes en situation de handicap; elles viennent de tous les groupes démographiques et vivent dans toutes les communautés.
Les banques alimentaires et les programmes de lutte contre la faim sont nécessaires pour aider les personnes dans le besoin, pour le moment. Toutefois, ils n’ont jamais été destinés à être une solution permanente. La cause profonde de l’insécurité alimentaire des ménages est la pauvreté. Nous avons besoin que tous les ordres de gouvernement, en particulier le gouvernement provincial, adoptent des politiques qui s’attaquent à la pauvreté : augmenter les taux d’aide sociale pour tenir compte du coût de la vie, s’assurer que les emplois offrent des salaires et des avantages sociaux décents, et fournir un revenu de base aux adultes en âge de travailler.