La version française suit
Last week, Ottawa’s Planning Committee and Agriculture and Rural Affairs Committee provided direction to City staff on where future growth should occur in Ottawa, selecting 1,281 hectares of land for potential urban expansion. The committee recommendation will be considered at Council on February 10.
About 75 of those hectares will come along the edges of Stittsville, on a piece of land just west of Timbermere, and another parcel near the Traditions II / Edenwylde neighbourhoods south of Fernbank Road.
Another area was evaluated in Stittsville just beyond the West Ridge and Deer Run neighbourhoods, but those lands didn’t meet City staff’s scoring threshold. I’m glad this area was avoided, given how close it is to sensitive natural areas.
There’s a huge demand for housing right now of all types—singles, detached, townhomes, apartments—and the lack of supply is driving up prices. Balancing appropriate intensification of existing urban lands with an expansion of the urban boundary is the right mix to alleviate this pressure. The committee also recommended that a “Gold Belt” be established that would encircle the new urban boundary, with the goal of holding development inside the boundary for the next 80 years, based on current population growth projections. Although similar in name to the “Greenbelt”, this is a very different concept in the at the City won’t be purchasing any of the land. Instead, it recognizes a large swath of land that is not suitable for development: high-quality farmland, significant natural areas, and mineral aggregate zones.
The topic getting the most attention was the decision to focus about a third of the new urban land (445 hectares) in the Leitrim East/Carlsbad West area to start a new community known as Tewin. While these lands didn’t score well because of lack of servicing and distance from existing urban areas, there are some compelling reasons to support it. First, concentrating growth into a new community of up to 40,000 people can make it easier to build the type of compact, self-sustaining development that the City is prioritizing. Second, the ownership group of these lands include the Algonquins of Ontario. Approving development here is done in part in the spirit of reconciliation.
The Tewin lands bring some significant challenges that need to be to addressed. For example, the cost for servicing is high; there’s geotechnical risk; it’s near unclassified wetlands; and there’s a large cost to serve it with rapid transit. I want to make sure that we’re not giving carte-blanche to develop without consideration of the cost to our municipality, so I amended a motion to put conditions in place that account for technical and financial risk before any development can move forward. With all the requirements involved it may take at least 5-10 years to see shovels get in the ground.
Also important: The committees told staff to develop new “gating criteria” that will hold new development back in the expansion areas until certain requirements are met. This will help prevent the issues we frequently get with new development, where there is a lengthy lag time between occupancy and the services/amenities to complement it. That’s an important safeguard that I strongly support, and we’ll get more details on this later in 2021.
Carnet de notes : La Ceinture d’or, le cercle Tewin et le plan officiel
La semaine dernière, le Comité de l’urbanisme et le Comité de l’agriculture et des affaires rurales d’Ottawa ont indiqué au personnel municipal où la croissance future devrait avoir lieu à Ottawa, en désignant 1 281 hectares de terrains pour l’expansion possible du secteur urbain. Le Conseil municipal se penchera sur la recommandation faite par le comité le 10 février.
De ce total, environ 75 hectares seront situés le long des limites actuelles de Stittsville, sur une parcelle de terrain se trouvant juste à l’ouest de Timbermere, et sur une autre située près des quartiers Traditions II/Edenwylde au sud du chemin Fernbank.
Un autre secteur de Stittsville a été évalué, juste en dehors des quartiers West Ridge et Deer Run, mais ces terrains n’ont pas obtenu la note minimale fixée par le personnel municipal. Je suis très heureux que l’on ait évité ce secteur, puisqu’il est très proche de certains espaces naturels sensibles. La demande est très élevée en ce moment pour toutes les formes de logements – maisons individuelles, maisons unifamiliales, maisons en rangée ou appartements – et l’offre insuffisante fait grimper les prix. Pour atténuer la pression, il faut un juste équilibre entre une densification adéquate des terres urbaines existantes et l’expansion des limites du secteur urbain. Le comité a également recommandé la création d’une « Ceinture d’or » qui encerclerait les nouvelles limites, dans le but de restreindre l’aménagement à ce nouveau périmètre pour les 80 prochaines années, en fonction des prévisions actuelles en matière de croissance démographique. Même si son nom rappelle la « Ceinture de verdure », le concept de la Ceinture d’or est très différent, en ce sens qu’aucune terre ne sera acquise par la Ville. La Ville désignera plutôt une large bande de terres, comprenant des terres agricoles de qualité élevée, des milieux naturels importants et des zones de réserve de granulat minéral, comme étant non propice à l’aménagement.
Le sujet qui a suscité le plus d’intérêt est la décision de consacrer environ un tiers des nouvelles terres urbaines (445 hectares) dans le secteur de Leitrim-Est/Carlsbad-Ouest à l’établissement d’une nouvelle collectivité appelée Tewin. Même si ces terres n’ont pas reçu une note élevée en raison du manque d’infrastructures de viabilisation et de son éloignement des zones urbaines existantes, il y a de bonnes raisons d’appuyer cette idée. Premièrement, en concentrant la croissance dans une nouvelle collectivité pouvant accueillir jusqu’à 40 000 personnes, il pourrait être plus facile de réaliser le type d’aménagement compact et autosuffisant que priorise la Ville. Deuxièmement, les Algonquins de l’Ontario font partie du groupe propriétaire de ces terres. Dans une certaine mesure, l’approbation d’un aménagement à cet endroit se fait dans un esprit de réconciliation.
D’un autre côté, l’aménagement du cercle Tewin représente certains défis qu’il faudra surmonter. Par exemple, le coût de viabilisation est élevé, il y a un risque géotechnique, la zone est à proximité de milieux humides non classés et le coût pour y amener le transport en commun rapide est très élevé. Je tiens à m’assurer que nous ne donnons pas carte blanche à des aménagements sans tenir compte des coûts pour notre municipalité. C’est pourquoi j’ai modifié une motion visant à mettre en place les conditions nécessaires pour prendre en considération les risques techniques et financiers de tout projet d’aménagement avant d’aller de l’avant. Compte tenu du nombre d’exigences à remplir, il pourrait s’écouler de cinq à dix ans au moins avant les premières pelletées de terre.
Un autre élément important : les comités ont demandé au personnel d’élaborer de nouveaux « critères de contrôle » qui freineraient les activités d’aménagement dans les zones d’expansion tant que certaines conditions ne seraient pas remplies. Cela contribuerait à prévenir les problèmes qui surviennent souvent dans ce type de projet, qui se traduisent par un long délai entre le début de l’occupation des aménagements et l’arrivée des services et commodités qui complètent le tout. Je recommande donc fortement que l’on mette en place cette mesure de précaution importante. Nous en saurons plus à ce sujet au cours de l’année 2021.