La version française suit

Ottawa’s fleet of 855 diesel buses emitted 86,750 tonnes of carbon dioxide (CO2) into the air in 2022.  That’s about 101 tonnes per year per bus. It’s an incredible amount of pollution.

With City Council’s decision to move ahead on a zero emission bus (ZEB) procurement program this week, we’re on our way to phasing out these polluting buses. Thanks to a generous contribution and low-interest loan from the federal government, Ottawa will be buying 350 electric buses over the next four years, and will replace all 855 buses over 15 years as they reach the end of their lifespan.

Electric bus technology has come a long way in the past ten years. Ottawa will be joining cities like Montreal, Copenhagen, Paris, Boston, Toronto, Edmonton, and Québec City who have already started using electric buses.

We have four electric buses in Ottawa, and we’ve been testing them since November 2021. So far the results are excellent. The buses are charged overnight at the OC Transpo garage. It takes four hours to fully charge the battery and they provide the range needed for Ottawa’s long bus routes, even in cold weather and snow. Fewer parts means their easier and less expensive to maintain.  The total cost of ownership (purchase plus operations) is lower than diesel.

Winter testing  between November 2021 and April 2022 including temperatures as low as -31C, and in all types of weather (heavy snow, freezing rain). They were never taken out of service due to weather conditions. The buses continue to be in service this winter.

Still, we’re moving with caution. Twenty-six additional buses will go into service in 2024, followed by 77 buses in 2025. By 2027, there will be 350 electric buses in service, eliminating over 35,000 tonnes of greenhouse gas emissions from our bus fleet each year.

The new buses cost more than a diesel bus, so the federal funding makes up the difference, partly through a grant and partly through a low-interest, low-risk loan. The loan will be paid off through savings in maintenance and fuel. Total purchase price is $974-million and includes the buses and new charging infrastructure. The City will fund $335-million, $350-million comes from a grant from Infrastructure Canada, and $289-million comes from a 1% loan from the Canada Infrastructure Bank.

We spent several hours discussing the ZEB conversion at a Transit Commission meeting last Friday. I encourage readers to read through the presentation deck, and to watch the Q&A with staff on YouTube.

All in all, there’s a very strong business case to move forward with this ZEB. The final vote at City Council was 19-6 in favour of purchasing the first 350 buses.


CARNET DE NOTES : DES ARGUMENTS DE POIDS EN FAVEUR DES AUTOBUS À ÉMISSION ZÉRO

En 2022, le parc de 855 autobus au diésel d’Ottawa a émis 86 750 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) dans l’air, ce qui équivaut à environ 101 tonnes par année par véhicule. Cela représente une quantité énorme de pollution.

Cette semaine, le Conseil municipal a décidé de mettre en œuvre un programme d’approvisionnement d’autobus à émission zéro, qui permettra de délaisser progressivement les autobus polluants. Grâce à la généreuse contribution et au prêt à faible taux d’intérêt du gouvernement fédéral, Ottawa fera l’acquisition de 350 autobus électriques sur les quatre prochaines années et remplacera la totalité des 855 autobus sur les 15 prochaines années, à mesure qu’ils atteindront leur fin de vie. La technologie des autobus électriques a grandement évolué depuis dix ans. Ottawa rejoindra les rangs de villes comme Montréal, Copenhague, Paris, Boston, Toronto, Edmonton et Québec, qui ont déjà commencé à utiliser des autobus électriques.

À Ottawa, nous avons eu l’occasion de tester quatre autobus électriques depuis novembre 2021. Jusqu’à maintenant, les résultats sont excellents. Les autobus sont rechargés durant la nuit au garage d’OC Transpo; il faut quatre heures pour recharger complètement la batterie, et elle fournit l’autonomie nécessaire aux longs circuits d’autobus d’Ottawa, même dans le froid et la neige. Comme les autobus comportent moins de pièces, leur entretien est plus facile et moins dispendieux. Le coût total de propriété (achat et exploitation) est plus bas que celui des autobus à diésel.

Les véhicules ont été testés pendant l’hiver de novembre 2021 à avril 2022, même à des températures atteignant -31 degrés Celsius et dans des conditions météorologiques de tout type (neige abondante, pluie verglaçante). Nous n’avons jamais eu à les mettre hors service en raison des intempéries, et ils sont toujours en fonction cet hiver.

Nous continuons tout de même avec prudence. Vingt-six autobus supplémentaires entreront en fonction en 2024, suivis par 77 autres en 2025. D’ici 2027, il y aura 350 autobus électriques en fonction, éliminant ainsi plus de 35 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre du parc de véhicules par année.

Ces nouveaux autobus sont plus coûteux qu’un autobus à diésel. C’est pourquoi le financement du fédéral, dont une partie sera versée sous la forme d’une subvention et l’autre partie sous la forme d’un prêt à faible intérêt et à faible risque, est d’une aide précieuse. Le prêt sera remboursé à l’aide des économies réalisées en entretien et en carburant. Le prix d’achat total s’élève à 974 millions de dollars et comprend les véhicules et la nouvelle infrastructure de recharge. La Ville financera le projet à hauteur de 335 millions de dollars, Infrastructure Canada fournira une subvention de 350 millions de dollars et les 289 millions de dollars restants proviendront d’un prêt à 1 % d’intérêt de la Banque de l’infrastructure du Canada.

Nous avons discuté durant plusieurs heures de la transition vers les autobus à émissions zéro lors d’une réunion de la Commission du transport en commun vendredi dernier. J’encourage les lectrices et lecteurs à consulter le dossier de présentation et à visionner la séance de questions avec le personnel sur YouTube.

Dans l’ensemble, l’analyse de rentabilité de ce projet est très convaincante. Le vote final au Conseil municipal était de 19 contre 6 en faveur de l’achat des 350 premiers autobus.