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This week the City’s Environment and Climate Change Committee approved a new Solid Waste Master Plan (SWMP) and Long Range Financial Plan (LRFP) for Ottawa. It’s a 30-year roadmap for how we’ll manage and pay for waste services. (You can see the plan and related documents at engage.ottawa.ca.)

There’s a lot in this plan but I can boil it down to a quick summary: We’re running out of room in our landfill. The cost to close the landfill and open a new facility (whether that’s another landfill or an alternative technology) is in the hundreds of millions of dollars. The more we can extend the life of the landfill, the longer we defer that significant capital cost, and the more money we save for residents and taxpayers.

Most of the SWMP identifies ways to reduce the amount of residential waste going to the landfill. Currently, 58% of material currently going to our landfill could be recycled or composted (and most of that is organics). That’s a massive opportunity for improvement, and we’re lagging far behind other Canadian cities in waste diversion.

The three-item garbage limits that starts on September 30 is part of that strategy, but it’s just one of 50 “actions” meant to support the “5 R’s”:  reduction, reuse, recycling, recovery, and repurpose.

Some examples of actions being implemented in the next year include:

  • More bins for recycling, organics, and pet waste in parks and public spaces.
  • More recycling and composting in multi-residential buildings (apartments and condos).
  • Working with community groups to offer community swaps, sharing spaces, and repair cafés.
  • Banning industrial, commercial and institutional waste from the Trail Road Landfill.

Some longer-term actions include:

  • Offering more options to divert bulky waste items like mattresses, furniture, etc. from the landfill.
  • Expanding hazardous waste collection options.
  • Evaluating alternate technologies such as anaerobic digestion, waste to energy, etc.
  • Piloting alternative collection containers.

These are all great initiatives, but I’m worried we’re not moving fast enough. If we keep the status quo and make no changes to how we manage waste, our landfill will be full by 2036. With the actions in the SWMP, staff estimate that we can keep the landfill operating until 2049. Every year of extra life for the landfill means millions of dollars saved for the City and taxpayers, to the tune of $120-million if we can keep it operating until 2049.

Post script: You’ll see a lot of changes at the City level in the coming years, and at the provincial level as well. Ontario is transitioning to an “Individual Producer Responsibility” (IPR) framework. That means the City is no longer responsible for the management or funding of blue bins and black bins, hazardous waste, electronic waste, batteries, or used tires. Producers of products and packaging are 100% responsible for collecting and processing these materials. For now, blue and black bins continue to be collected by the City, but the cost is borne by producers and the material is handled by a third party. You can learn at Ontario.ca.

 


 

Plan directeur de la gestion des déchets solides : découvrez comment nous parviendrons à économiser

Cette semaine, le Comité de l’environnement et du changement climatique de la Ville a approuvé un nouveau Plan directeur de la gestion des déchets solides (PDGDS) et le plan financier à long terme (PFLT) pour Ottawa. Ces deux documents constituent la feuille de route à suivre pour les 30 prochaines années concernant la gestion et le paiement des services des déchets solides. (Vous pouvez consulter le plan et les documents connexes sur le site participons.ottawa.ca.)

Le plan contient beaucoup de renseignements, alors je vous en fais un bref résumé ici : nous allons bientôt manquer d’espace dans notre site d’enfouissement. Le coût pour procéder à la fermeture du site d’enfouissement et à l’ouverture d’une nouvelle installation (que ce soit un autre site d’enfouissement ou une technologie autre) se chiffre dans les centaines de millions de dollars. Alors plus nous pourrons prolonger la vie de notre décharge actuelle, plus nous pourrons reporter cette énorme dépense en immobilisations, économisant ainsi l’argent des résidents et des contribuables.

Le PDGDS porte en grande partie sur les moyens de réduire la quantité de déchets résidentiels qui sont acheminés vers la décharge. Actuellement, 58 % du matériel qui se retrouve à la décharge pourrait être recyclé ou composté (il s’agit en grande partie de matières organiques). Voilà donc une belle occasion d’améliorer nos habitudes; nous avons un important retard à rattraper en matière de réorientation des déchets si nous nous comparons aux autres villes canadiennes.

La limite des « trois articles à jeter », qui entrera en vigueur le 30 septembre prochain, fait partie de cette stratégie, mais ne constitue qu’une seule des 50 mesures visant à suivre le principe des 5 R : réduire, réutiliser, recycler, récupérer et reconvertir.

Voici certains exemples de mesures qui seront mises en place au cours de la prochaine année.

  • Plus de bacs pour le recyclage, les déchets organiques et les excréments d’animaux de compagnie dans les parcs et les espaces publics.
  • Plus de recyclage et de compostage dans les immeubles à logements multiples (appartements et copropriétés).
  • Travail de collaboration avec des groupes communautaires en vue d’organiser des échanges communautaires, des lieux de partage et des ateliers de café-réparation.
  • Interdiction d’acheminer des déchets industriels, commerciaux et institutionnels à la décharge du chemin Trail.

Voici quelques-unes des mesures que nous prendrons à plus long terme.

  • Offrir plus d’options pour réorienter les déchets encombrants de la décharge, comme les matelas, les meubles et ainsi de suite.
  • Accroître les options de collecte des déchets dangereux.
  • Évaluer les autres technologies possibles, comme la digestion anaérobie des déchets organiques, la transformation des déchets en énergie, entre autres.
  • Lancer un projet pilote sur d’autres types de contenants de collecte.

Toutes ces initiatives sont intéressantes, mais j’ai bien peur que nous ne bougions pas assez rapidement. Si nous continuons comme nous le faisons actuellement, sans changer notre façon actuelle de gérer nos déchets, notre site d’enfouissement sera rempli au maximum de sa capacité d’ici 2036. Le personnel municipal estime qu’avec les mesures établies dans le PDGDS, nous pourrions continuer d’exploiter la décharge jusqu’en 2049. Chaque année de plus que l’on accorde à la décharge représente une économie de millions de dollars pour la Ville et les contribuables, jusqu’à 120 millions de dollars si nous continuons à l’exploiter jusqu’en 2049.

Post scriptum : Vous remarquerez de nombreux changements à la Ville au cours des prochaines années, ainsi qu’à l’échelle provinciale. L’Ontario passe en mode « responsabilité individuelle des producteurs » (RIP), ce qui signifie que la Ville ne sera plus responsable de la gestion ni du financement des bacs bleus et noirs, des déchets dangereux, des déchets électroniques, des piles et batteries et des pneus usagés. Les fabricants de ces produits et emballages seront entièrement responsables d’assurer la collecte et le traitement de ces matières. Pour le moment, la collecte des bacs bleus et noirs est toujours effectuée par la Ville, mais les coûts sont assumés par les fabricants et les matières sont traitées par un tiers. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez Ontario.ca.