La version française suit

Some of my thoughts as the occupation downtown comes to an end:

To people who live downtown, work downtown, or who have family and loved ones whose lives were disrupted for nearly a month: We’ve let you down. You felt unsafe in your own community for days on end, and you felt left behind by every level of government and law enforcement. It went on for far too long, and we have much work to do to make amends and to ensure this doesn’t happen again. (City Council has already approved an independent investigation into the response to the demonstration.)

I am feeling incredibly grateful for the professionalism and dedication of Ottawa Police and their partners from across Canada. What an incredible effort over the weekend to take back our streets. Thank you to everyone who contributed to the efforts to remove the occupation.

Thank you to residents who stepped up to make a difference. People like Zexi Li who launched the injunctions against truck horn. And the hundreds of people who formed a human barrier on the third weekend to prevent trucks from moving downtown.

Downtown businesses are hurting. Wednesday at Council we’re introducing several measures to help, on top of the federal relief programs already announced. I’m asking Stittsville residents to make a trip downtown if you can to support one of the shops or restaurants affected by the occupation.

Thank you to Stittsville residents for your thoughtful feedback and words of encouragement. This has been one of the most challenging periods this term and I appreciate the many emails and phone conversations I’ve had with residents.

I’ll finish with a quote I saw last year that bears repeating:

“We are not all in the same boat. We are in the same storm. Some have yachts, some have canoes, some are drowning. Just be kind and help where you can.”

 


 

Regard rétrospectif sur l’occupation

Quelques réflexions après la fin de l’occupation du centre-ville :

  • Aux personnes qui vivent dans le centre-ville, qui y travaillent ou y ont de la famille et des proches dont la vie a été perturbée pendant près d’un mois : nous vous avons laissé tomber. Vous vous êtes sentis en danger dans votre propre communauté, pendant des jours, et vous vous êtes sentis abandonnés par tous les paliers de gouvernement et les forces de police. Cette situation a duré beaucoup trop longtemps, et nous avons beaucoup de travail sur la planche pour réparer le dommage occasionné et nous assurer que cela ne se reproduira plus. (Le Conseil municipal a déjà approuvé l’ouverture d’une enquête indépendante concernant la gestion de la manifestation.)
  • Je suis extrêmement reconnaissant du professionnalisme et du dévouement des membres du service de police d’Ottawa et de leurs partenaires de tout le pays, qui ont déployé des efforts incroyables en fin de semaine pour dégager nos rues. Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à ces efforts pour déloger les occupants.
  • Merci également aux résidents qui sont intervenus pour débloquer la situation. Aux personnes comme Zexi Li qui a demandé une injonction contre les klaxons des camionneurs. Et aux centaines de personnes qui ont formé une barrière humaine au cours de la troisième fin de semaine pour empêcher les camions de se déplacer dans le centre-ville.
  • Les commerces et entreprises du centre-ville ont souffert. Aujourd’hui, au Conseil municipal, nous avons présenté plusieurs mesures pour leur venir en aide, en plus des programmes d’aide fédérale déjà annoncés. J’invite les résidents de Stittsville à se rendre au centre-ville s’ils le peuvent afin de soutenir un des magasins ou des restaurants touchés par l’occupation.
  • Merci aux résidents de Stittsville de vos commentaires judicieux et de vos paroles d’encouragement. Cette période a été l’une des plus difficiles du mandat et j’apprécie les multiples courriels que j’ai reçus des résidents et les nombreuses conversations téléphoniques que j’ai eues avec eux.
  • Je terminerai en reprenant une citation que j’ai vue l’année dernière et qui mérite d’être répétée :

« Nous ne sommes pas tous dans le même bateau. Nous sommes dans la même tempête. Certains ont des yachts, d’autres des canoës, d’autres encore se noient. Soyez simplement gentils et aidez là où vous le pouvez. »