(Le français suit)

My goal with these “Notebook” posts is to give you some insight into how things work at City Hall, and what goes into the decisions that we make. The sound bites you hear on the radio and the articles you read online only capture the tip of the iceberg. Under the surface, there’s an incredible amount of preparation, debate, thought, and collaboration that goes into each vote at City Council.

Here are three highlights from today’s council meeting.

1) Council approved the vehicle for hire accessibility fund allocation plan. Translation: Every time you take an Uber or Lyft, you pay a 7-cent surcharge that goes towards expanding accessible transportation – like rural service or making accessible taxis more affordable. This approach was approved after a lengthy discussion last week at the Community and Protective Services Committee (CPSC). The bulk of council’s deliberations happen at committees like this one, before they come to full council.

In addition to approving the original CPSC recommendations today, we also directed the General Manager of Emergency and Protective Services to try to negotiate an increase to the voluntary surcharge to further improve accessible transportation services. Every penny extra to the surcharge is estimated to bring in an additional $100,000 towards accessible transportation initiatives. That’s a significant amount.  We also directed staff to ask the provincial government to give us stronger legislative authority to administer the surcharge – since currently it’s only a voluntary agreement.

2) Council approved a zoning change, with conditions, that could permit a concrete batching plant at 2596 Carp Road, north of Richardson Side Road. I have received dozens of emails over the past month on this proposal from residents concerned about potential environmental impacts.

Earlier in March, I was part of the Agricultural and Rural Affairs Committee (ARAC) that examined this issue at our monthly meeting. We heard from nearly two-dozen delegations who shared their concerns about the project. As I said at that meeting, I am very sympathetic to the environmental concerns of residents, but that approval process rests in the hands of the Ministry of Environment, who have their own separate consultation process.

There’s nothing in our Official Plan, by-laws, or policy that would allow us to prevent the change in zoning. I read a report Wednesday that said that council “approved a concrete batching plant”.  We did not. More accurately, we approved a conditional zoning change, subject to the applicant receiving all environmental compliance approvals from the Ministry of Environment. The approval of the concrete plant lies with the Province, not with the City. The city is also protecting a large green space buffer along the Huntley Creek to provide additional separation between the industrial use and natural area.

I worked this week with Councillor Eli El-Chantiry, the chair of ARAC, to direct City staff as follows:

“That staff in Planning, Infrastructure and Economic Development and the Clerk’s office be directed to compile the environmental concerns received by the City on the 2596 Carp Road Zoning Amendment between February 25th, 2019, when the report was published, and today’s Council meeting, and submit the comments via letter to the Ministry of Environment, Conservation and Parks as part of their Environmental Compliance Approval consultation process.”

I hope that this additional direction will add weight to resident concerns about dust, air pollution and water quality. This is a file that I will continue to monitor closely once the environmental approval process is underway. I would also encourage residents who are interested in this issue to continue to follow up with the Ministry of Environment and their MPP to share their feedback.

3) And then there’s LRT. On March 6, City Council approved Stage 2 of light rail. I know that many residents are concerned about recent media reports around the procurement and selection criteria for the winning bidders.

The selection process is layered in a complex framework of delegated authority, procurement law, and confidentiality. About 90 minutes before City Council met this morning, City Manager Steve Kanellakos emailed a memo to councillors and senior staff describing the evaluation and selection process for Stage 2 LRT. He explained what can and cannot be revealed right now, and why. I have included the memo below and would encourage residents to read it. It’s a long memo but it’s also a clear explanation that provides more complete context around recent media reports.

I continue to stand by my decision to support Stage 2 of light rail. And I am also satisfied with the forthright answers that I have received from staff on this difficult file. Please contact me if you have any questions or feedback at glen.gower@ottawa.ca.

After a busy day at City Hall today,  I’ll be back in the committee room on Thursday morning for another busy agenda at Planning Committee.

 


Trois décisions du conseil municipal

Mon objectif avec ce carnetest de vous présenter comment les choses se passent à l’hôtel de ville et ce qui sous-tend les décisions qui s’y prennent. Les extraits diffusés à la radio et les articles publiés en ligne ne font connaître que la pointe de l’iceberg. Sous la surface, chaque vote du Conseil s’appuie sur une quantité incroyable de préparation, de débats, de réflexion et de collaboration.

Voici trois faits saillants de la réunion du Conseil d’aujourd’hui.

1) Le Conseil a approuvé le plan d’allocation du Fonds pour l’accessibilité des véhicules de location. En clair : chaque fois que vous avez recours aux services d’Uber ou de Lyft, vous payez sept cents de frais supplémentaires destinés à améliorer l’offre de transport accessible, par exemple par la bonification des services ruraux ou la réduction du coût d’utilisation des taxis accessibles. Cette initiative a été approuvée après que le Comité des services communautaires et de protection (CSCP) en ait longuement discuté la semaine dernière.La plus grande part des délibérations du Conseil se déroulent dans des comités comme celui-là, avant que l’ensemble du Conseil n’étudie la question.

Aujourd’hui, nous avons non seulement approuvé les recommandations originales du CSCP, mais nous avons aussi demandé au directeur général des Services de protection et d’urgence de tenter de négocier une augmentation des frais supplémentaires volontaires, en vue d’améliorer encore plus les services de transport accessible. On estime que chaque sou additionnel pourrait rapporter 100 000 $ supplémentaires – une somme considérable – aux initiatives de transport accessible. Nous avons aussi enjoint au personnel municipal de demander au gouvernement provincial d’accroître notre pouvoir législatif d’imposer les frais supplémentaires, puisqu’ils ne sont actuellement que volontaires.

2) Le Conseil a approuvé un changement de zonage, sous conditions, qui pourrait permettre la construction d’une centrale à béton au 2596, chemin Carp, au nord de la route secondaire Richardson. Au cours du dernier mois, j’ai reçu des dizaines de courriels de résidents inquiets des impacts environnementaux que pourrait avoir ce projet.

Plus tôt en mars, le Comité de l’agriculture et des affaires rurales (CAAR) a examiné le projet pendant sa réunion mensuelle, à laquelle j’ai assisté. Nous avons écouté près d’une vingtaine d’intervenants exposer leurs inquiétudes au sujet du projet. Comme je l’ai dit à ce moment-là, je comprends bien les préoccupations environnementales des résidents, mais le processus d’approbation du projet revient au ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs, qui suivra son propre processus de consultation, distinct du nôtre.

Il n’y a rien dans le Plan officiel ou dans les politiques et règlements municipaux qui nous permettrait d’empêcher le changement de zonage. J’ai lu mercredi un rapport indiquant que le Conseil avait « approuvé une centrale à béton ». Nous n’avons rien fait de tel. Nous avons plutôt approuvé un changement conditionnel du zonage, sous réserve que le demandeur reçoive, du Ministère, toutes les autorisations environnementales requises. C’est au gouvernement provincial qu’incombe l’approbation de la centrale, et non à la Ville. Cette dernière protège d’ailleurs un vaste espace vert le long du ruisseau Huntley, en guise de zone tampon supplémentaire entre les terrains industriels et la zone naturelle.

J’ai travaillé cette semaine avec le conseiller Eli El-Chantiry, président du CAAR, pour formuler la directive suivante au personnel municipal :

« Que l’on demande au personnel de la Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique et du Bureau du greffier municipal de compiler les préoccupations environnementales liées à la modification du Règlement de zonagevisant le 2596, chemin Carp qu’a reçues la Ville du 25 février 2019 (jour de la publication du rapport) à la réunion du Conseil tenue aujourd’hui, et de les soumettre dans une lettre adressée au ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs dans le cadre de son processus de consultation sur les autorisations environnementales. »

J’espère que cette action donnera un poids supplémentaire aux inquiétudes des résidents concernant la poussière, la pollution atmosphérique et la qualité de l’eau. Je continuerai de surveiller étroitement le dossier lorsque le processus d’autorisation environnemental sera lancé. J’encourage aussi les résidents qui s’intéressent à ces enjeux à faire un suivi auprès du Ministèreet de leur député provincial pour transmettre leurs commentaires.

3) Passons maintenant au train léger. Le 6 mars, le Conseil municipal a approuvé l’Étape 2 du projet. Je sais que de nombreux résidents se posent des questions relativement à ce qu’ont récemment rapporté les médias sur les critères d’approvisionnement et de sélection des soumissionnaires retenus.

Le processus de sélection s’inscrit dans un cadre complexe reposant sur des pouvoirs délégués, le droit des marchés publics et des exigences de confidentialité. Environ 90 minutes avant la réunion du Conseil de ce matin, le directeur municipal Steve Kanellakos a envoyé aux conseillers et aux cadres supérieurs une note de service décrivant le processus d’évaluation et de sélection pour l’Étape 2. Il y expliquait ce qu’il est permis et interdit de divulguer pour le moment, et les raisons sous-jacentes. J’ai inclus ci-dessous un lien vers cette note de service, et je vous encourage à la lire. Elle est longue, mais donne des explications claires qui rendent exhaustivement compte de la situation abordée par les récentes publications des médias.

Je demeure d’accord avec ma décision d’appuyer le lancement de l’Étape 2 du projet de train léger. Je suis aussi satisfait des réponses franches que j’ai obtenues du personnel à propos de ce dossier épineux. Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec moi, à l’adresse glen.gower@ottawa.ca.

Après une grosse journée à l’hôtel de ville aujourd’hui, je serai de retour à la salle réservée au Comité de l’urbanisme jeudi matin pour une autre réunion à l’ordre du jour bien rempli.